La peur de vivre seul, cette folle aventure
Ma saisit tout entier comme dans un brouillard
Aux lendemains obscurs auxquels nul se prépare
Si le penchant d'ermite échappe à sa nature.

Peut-on considérer plus triste conjoncture
Qu'une entente édifiée et que le mal sépare ?
Pourrais-je envisager que se lève plus tard
Ce jour où surgira l'implacable rupture ?

Nos vies se sont liées contre vents et marées
Partageant les douleurs si souvent rencontrées
Et laissant toujours place au bonheur d'être deux.

Alors, si tu veux bien en faire la prière,
Demande encore à Dieu de me garder heureux
Car je ne souffrirais d'avoir un cœur de pierre.