Dans la ville une rue et cet étroit chemin
Menant jusqu'à la piaule où tu vivais, reclus,
Répétant je ne sais ce qui était conclu
Entre toi et la vie, par peur du lendemain,

Là, je t'ai entendu, la tête entre tes mains,
Dire l'accablement de te sentir exclu,
L'angoisse d'être pris pour un être perclus,
De ne plus ressortir du monde des humains.

Laisser passer le temps, laisser vivre son cœur
Sont aujourd'hui les seuls remèdes au malheur
Mais aucune raison n'apaisera mon âme.

Te revoir près de moi comme à l'âtre le soir
Autrefois, au chalet, entretenant la flamme,
Reste comme un tableau sur le mur, un espoir.