Toi, mon fils, le têtu
Par BLS le jeudi 24 avril 2008, 18 H 36 - Poésie - Lien permanent
Quand je repense à toi, les souvenirs reviennent
Où tu me demandais encore, obstinément,
D'interrompre la prise des médicaments
Dont tu n'acceptais plus la gêne quotidienne.
Ainsi fut décidé, afin que se maintienne
L'équilibre mental sans les désagréments
Des délires subits inévitablement,
Le choix d'une formule équitable et moyenne.
Ah, comme j'ai goûté tous ces moments de paix !
Par ton humilité tu forças le respect
Sans jamais laisser voir quelle était ta détresse.
Je t'admire beaucoup car tu es resté fort,
Sachant taire les maux et montrer ta sagesse
En ne disant qu'adieu, têtu jusqu'à la mort.
Commentaires
Ouais, bonjour Bruno,
grave douleur que celle-là,
En fait, faut bien dire que je prend moi-même des médicaments, et que je risque sans doute encore de finir à l'hôpital. J'ai peu d'espoir avec la médecine, je ne sais pourquoi, c'est peut-être à cause de Molières, qui a sans doute toujours dit des conneries en pagaille.
Enfin bon, ça ne calme sûrement pas les lancinantes douleurs d'un père à ce propos. On peut toujours se dire que sans doute que nous aussi disons tout un tas d'idioties (n'est-ce pas ?) quoiqu'il en soit, j'espère que vous allez bien, tous autant que vous êtes, parce que les problèmes psychiques, en général, sont souvent de trés grandes galères, un peu comme cette image des éditions Kéraban, et on s'y perd facilement...
Voilà, je n'ai pas de mots pour vous réconforter, mais souquez ferme, matelots...
Cordialement.
Merci.