On voyait autrefois passer des troubadours
Egayant les châteaux, récitant des poèmes
A chaque damoiselle affirmant « je vous aime »
Des côtes d'Esterel jusqu'à Rocamadour

Mais un jour, l'un d'entre eux, cherchant la Pompadour
Avoua son échec, expliquant, le teint blème,
Qu'en chemin il avait connu quelque problème
Et s'était fourvoyé du côté de l'Adour

Ces erreurs aujourd'hui, hélas, arrivent même
Au poète pourvu du meilleur géessème
Et d'un luth immitant les antiques pandours

Pour donner du bonheur par les vers que l'on sème
Nul besoin de compas ni de cavalcadour
Dire le mot amour, lui qui jamais n'essaime.