... et la suite ?
Par BLS le jeudi 31 janvier 2008, 14 H 39 - Lien permanent
Amis lecteurs, je n'ai rien écrit sur ce blog depuis le 17 janvier. Deux semaines et pas un seul billet ! La honte ! Voici l'explication :
Nous sommes à cinq semaines des élections municipales et le programme de la liste dont je fais partie doit être publié dans une dizaine de jours. Et ce programme, vous vous en doutez, n'est pas du genre polar - si l'on admet que "La bignole du 312" le soit, du genre polar. En tout cas, il m'est difficile de penser à la fois à la place du maire (pour l'instant, admettons-le, du candidat maire) et à la place de Maurice, mon héros. Non, les coffiots, ça n'est pas ce dont on parle en premier dans le programme municipal. Je voudrais bien pourtant. Mais il m'a été demandé d'écrire des choses qui répondent aux attentes des gens d'ici, de ma ville, Clamart. Alors j'écris.
Pourquoi moi ? Je crois que les autres ont trouvé, en lisant mes livres, que je savais à peu près écrire. Mais un programme, ce n'est ni une nouvelle, ni un roman et encore moins un essai. C'est finalement très difficile.
Le résultat ? Ce sera dans les urnes, le 16 mars. Donc à bientôt ! Et merci pour votre patience.
Commentaires
Mon cher bruno :
A mon avis, "tout est affaire de communication" (dans l'écrit comme dans la parole... et d'ailleurs il serait encore mieux si je puis dire,que la parole parvienne au niveau de l'écrit-ou l'inverse-)
Que les gens soient "riches" ou "pauvres", qu'ils aient été beaucoup à l'école ou peu ; qu'ils votent à droite ou à gauche ou au centre; qu'ils viennent du bout du monde ou du pays d'à côté ; "tout est affaire de communication" ... et la communication c'est un langage, un regard, un engagement dans une situation précise ou occasionnelle, une écoute, un sens aigu et spontané de l'existence de l'autre, une reconnaissance... Dans une bonne ou adéquate communication,l'on peut espérer bien des choses, et c'est le seul moyen non seulement de rompre son isolement possible ou réel mais aussi l'isolement de l'autre...
Fondamentalement, je crois qu'il y a peu de milieux "vraiment/vraiment hostiles", pas de "désert absolu", juste "quelques problèmes" (certes épineux parfois je le concède)...
En somme la communication c'est une oeuvre d'art dont il faut s'efforcer d'être l'auteur... et le promoteur!
Et oui Guy, tout est affaire de communication, comme tu le dis si bien. Et la communication politique est un art auquel je ne m'étais pas livré depuis longtemps. Mais, avec de la patience et en remettant vingt ou trente fois l'ouvrage sur le métier, on réapprend...
Je n'ai pas envie de dire "vivement le 16 mars, qu'on perde !" pour revenir dare dare à ma chère écriture, mais j'avoue que l'idée m'a traversé l'esprit, une seconde peut-être.
Non, je crois faire ce qu'il faut pour gagner, et après j'aurai certes, une responsabilité, mais elle me laissera le temps de revenir aux plaisirs de l'écriture... libre.
Tu vois, une des données du problème, dans la communication "municipale", c'est qu'on travaille sans filet, je veux dire sans l'aide des sondages. Pas de sondage dans les villes moyennes ! Trop cher ! Alors on fait du porte-à-porte, et on écoute les gens.
J'aurais dû me faire bénédictin.
Salut Guy, et à plus.
Te faire bénédictin ? Mon cher ami, j'ai peur que tu ne sois trop ignatien pour te contenter des travaux de bénédictins, mais il est vrai que le porte-à-porte électoral a un petit côté "énergie maximum" pour un "plaisir minimum" mis au profit d'un "service maximum" qui correspond bien à la raison pour laquelle on se lance dans ce genre d'activités.
Souhaitons-nous bon courage, nous savons pour quoi et pour qui nous le faisons.
Je t'embrasse
Marianne (Liste "Boulogne Gagnante" à Boulogne-sur-Mer)