À un homme...
Par mary-j-dan le vendredi, juin 8 2007, 12:18 - Mon blogmémo - Lien permanent
Une certaine pudeur, liée à une volonté de non-intrusion dans une vie privée, justifie l’anonymat du destinataire. J’exprime seulement le souhait qu’il se reconnaîtra et surtout qu’il me lira.
J’ai lu, « entendu » une profonde détresse pouvant déboucher vers une autodestruction et j’avoue être restée perplexe devant ce cri et la souffrance qui s’en dégageait. Si ces quelques mots n’ont pas la prétention d’apporter un quelconque soulagement, ils peuvent néanmoins manifester mon désir d’offrir mon aide dans un acte, hélas unique, celui de l’écoute. À ma connaissance, dans ce cas précis, un seul remède consiste à l’allègement des affres de cette calamité : déverser, expulser ce trop plein de tourments par la parole si l’écrit ne suffit pas.
Cher vous, je vous offre mon épaule, mon oreille, mes yeux et toute mon attention. Ne réfléchissez pas, n’hésitez pas, acceptez mon aide, ou une autre, mais ne restez pas seul à ruminer sur votre détresse. En tant que « pseudo » inconnue pour vous, cela devrait, à mon sens, vous aider à évacuer cette torture. Vous avez diverses possibilités pour me contacter et je puis vous assurer de ma plus grande discrétion.
Je suis de tout cœur avec vous.
Commentaires
Étrange ce billet... On dirait quelqu'un qui a trouvé un SOS dans une bouteille jetée à la mer, et qui répond en jetant à son tour une bouteille dans la grande bleue... J'aime bien le concept, même s'il est illusoire de penser que la réponse parviendra à son destinataire.
Évidemment, je dis ça, mais je ne sais pas à qui c'est adressé, peut être que c'est moins hasardeux que ça paraît une fois qu'on a toutes les pièces en main...
J’ai effectivement édité ce billet à la suite d’un S.O.S. cependant, j’ai volontairement brouillé un peu les cartes, par souci de discrétion et respect de son anonymat. Quant à savoir s’il est parvenu à son destinataire… Je ne suis pas habilité à un quelconque commentaire.
Vous avez raison, le hasard n’y a pas sa place néanmoins, mon offre s’étend à quiconque en détresse.
Merci infiniment pour votre intervention.