Humeur morose
Par mary-j-dan le mercredi, mai 23 2007, 23:07 - Mon blogmémo - Lien permanent
Il est des jours, de ces jours noirs où les catastrophes, petites, moyennes ou grandes, s’enchaînent, quelquefois à un rythme infernal. Et c’est précisément dans ces instants que l’on se dit que notre ange gardien nous a lâchement abandonné.
Que faire d’autre sinon pester contre ce mauvais sort traqueur, ce persécuteur débusquant la moindre faille pour s’y engouffrer sans vergogne, mais avec détermination ! Attendre, face à une lutte souvent perdue d’avance ? Certains disent : série noire, jamais deux sans trois, demain est un autre jour, etc. D’autres ajouteraient qu’après avoir touché le fond, nous ne pouvons tomber plus bas alors, réjouissons-nous.
Bien maigres consolations que toutes ces balivernes ! Et si l’on y restait, au fond, y a-t-il là de quoi se réjouir ?
Quelqu’un a-t-il déjà eu l’idée, après avoir constaté la désertion de son ange gardien, de téléphoner à Zorro ? Est-il venu sur son fier destrier noir ? Si oui, vous voulez bien me donner son numéro de téléphone ?
Commentaires
Le plus pénible, c'est d'être seul(e). Il n'est pas toujours facile de conserver la tête haute et le moral, d'acier sous les menues contrariétés quotidiennes.
Mais comme le disent les Espagnols : "Demain sera un autre jour."
Bon courage, Mary.
Bises.
W.;o)
Merci pour cet encouragement, quelquefois, le peu peut être un géant.
Bises
Il est parfois difficile de toujours montrer que l'on est une femme volontaire et que l'on peut faire face à tout et tous alors que parfois, il serait tellement bon de se laisser aller complètement.
Toujours se retenir n'est pas une vie Mary...
Un jour, l'on m'a dit, si tu as envie de crier, crie; si tu as envie de pleurer, pleure... mais surtout ne te retiens pas et dis toi que tu as TOUJOURS autour de toi, des personnes qui sont là pour t'écouter, pour te consoler et te "materner"... (sourire)
N'hésite surtout pas à faire appel à eux en cas de besoin et comme le dis Sylvie, SURTOUT ne reste pas seule dans les moments de cafards...
Bisous à toi Mary
Carine
Résistance, endurance... La force des femmes ! Mais oui, c'est vrai, Carine, nous avons aussi certainement le droit de lâcher prise. Peut-être aussi pour mieux rebondir. Éternel combat !
Merci pour votre réconfort, je recharge les accus.
Bisessssssssssssssssss
... La "désertion de son ange gardien" : Il n'y a jamais d'"ange gardien". Par contre il y a, oui, beaucoup de "désertions"... Cet "ange gardien" en fait, n'est pas, jamais au grand jamais, cet espèce de petit (ou grand) miraculeux personnage extérieur sur lequel on compte pour "réussir", être heureux, se réliser, avoir le moral etc. L'ange gardien, c'est toi même, c'est cet être en toi qui est l'être que tu es... Lui seul est l'ange gardien.
"Zorro", c'est la même chose, le même personnage, ce personnage en toi : l'être que tu es... Y'a que lui qui peut te sauver, c'est lui le vrai justicier!
... Il y a pire que "le ciel qui tombe sur la tête" (selon la peur des Gaulois) : c'est quand nos émerveillements se décolorent (d'où la désertion)...
Je te le donne, chère Mary-j-dan, le numéro de téléphone de Zorro : il écrit dans tes yeux... Mais on a beau l'apprendre par coeur, il faut sans cesse le relire...
Merci Guy, je vais vite lire et relire...
Les croyances, qu’elles soient profondes, plus ou moins cachées ou encore déguisées, ne sont, bien souvent, que des bouées de sauvetage, des points d’accroche, des prétextes pour survivre et permettre à tout un chacun de ne pas sombrer, de ne pas se perdre. Qui n’a pas entendu, au moins une fois dans sa vie, cette phrase : « c’est la foi qui m’a sauvé ». Alors, que l’on croit à Dieu, aux anges, aux gris-gris etc. peu importe, pourvu que l’on y trouve de quoi s’appuyer et peut-être de quoi accuser l’autre des épreuves endurées.
Il ne faut cependant pas oublier : « Aide toi et le ciel t’aidera », « toujours ne compter que sur soi même »… et je n’ai pas oublié.