Il est des jours, de ces jours noirs où les catastrophes, petites, moyennes ou grandes, s’enchaînent, quelquefois à un rythme infernal. Et c’est précisément dans ces instants que l’on se dit que notre ange gardien nous a lâchement abandonné. Que faire d’autre sinon pester contre ce mauvais sort traqueur, ce persécuteur débusquant la moindre faille pour s’y engouffrer sans vergogne, mais avec détermination ! Attendre, face à une lutte souvent perdue d’avance ? Certains disent : série noire, jamais deux sans trois, demain est un autre jour, etc. D’autres ajouteraient qu’après avoir touché le fond, nous ne pouvons tomber plus bas alors, réjouissons-nous. Bien maigres consolations que toutes ces balivernes ! Et si l’on y restait, au fond, y a-t-il là de quoi se réjouir ?
Quelqu’un a-t-il déjà eu l’idée, après avoir constaté la désertion de son ange gardien, de téléphoner à Zorro ? Est-il venu sur son fier destrier noir ? Si oui, vous voulez bien me donner son numéro de téléphone ?