chien_vert.jpg
Le résumé :
Le Chien Vert est un recueil de textes et de nouvelles. Certains de ces textes sont des articles déjà publiés dans les colonnes du courrier des lecteurs de Sud-Ouest, Marianne, L’écho des Vosges et L’Est Républicain, entre 2001 et 2005. Les nouvelles sont toutes, ou presque, très récentes et ont été pour la plupart d’entre elles, écrites durant l’été 2007… Ce sont les Nouvelles Histoires Yugcibiennes, dont certaines, leur auteur l'admet bien volontiers, sont « un peu raides »… Mais il précise également, selon la formule consacrée, que « toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé, serait purement fortuite »… et que la ressemblance avec le personnage de Yugcib l'est aussi

Cet ouvrage est un nid de trésors ; petites nouvelles, pensées ou coups de gueule nuancés, voire teintés d’un brin de lassitude face à certains sujets qui mettent en évidence l’extrême sensibilité de l’auteur. L’indifférence, l’attente, la colère, la violence au volant… Mais aussi la perception et la réaction que nombre d’entre nous avons face à celui qui a eu le toupet de disparaître au mauvais moment.
L’essentiel, la trame de ce recueil, est avant tout un cri d’amour. Avec son écriture de poète, Guy Sembic nous fait part de ses observations. Sons et images mêlés, il traite aussi de différents modes d’expressions, qu’ils soient littéraires ou, ce qu’il nomme fort à propos : la « culture bêta ».
Le vieux routard a retenu toute mon attention. Surréalisme, science-fiction ou divagation, je ne sais que dire si ce n’est que l’imaginatif Guy Sembic est bien au rendez-vous. Alors que je compatissais pour l’âme de Gabriel et sur son sort, inévitablement je présumais sur la fin de son parcours. Puis, rebondissement, Gabriel a finalement écrit un livre avant de mourir. Livre à succès certes, mais le seul commentaire, le plus important à ses yeux, il ne l’aura pas eu. Ce petit clin d’œil a provoqué l’éveil de quelques souvenirs et confidences d’auteurs. Peut-être attendons-nous trop de nos proches qui ne voient pas la nécessité de nous lire et ne s’intéressent pas outre mesure à nos créations. Mari, femme, enfants… combien d’auteurs se plaignent de ne pas savoir ce qu’ils pensent réellement ! L’indifférence serait-elle encore coupable ? Je n’ai jamais eu de réponse à cette étrangeté.
Pour cette phrase, entre une multitude d’autres, que j’ai relevé : « Il n’y a pas de miracle : le meilleur de soi-même ne suffit pas toujours, non seulement parce que le combat est inégal mais aussi parce que les forces qui animent ce combat s’appuient sur des situations absurdes et inextricables » cet ouvrage n’aura pas sa place sur une quelconque étagère de ma bibliothèque, tout au moins en ce qui me concerne, mais plutôt sur ma table de chevet, à portée de main !

Comment vous dire... Cliquez vite sur l'image puis sur : (télécharger)