Kurt et les voiliers maudits, de Jean-Luc Flines
Par mary-j-dan le vendredi, décembre 21 2007, 14:20 - Littérature Alexandrine - Lien permanent
Jean-Luc Flines est un auteur dont l'inspiration est à la fois classique et surréaliste, à la frontière de l'absurde. Il écrit également des nouvelles et des romans. L'écriture est une de ses raisons de vivre et son imagination, l'âme de ses histoires. J-L Flines écrit notamment des textes sur le thème du fantastique, des chroniques imaginaires à propos de l'Amérique des années 1910-1960 et des récits dans lesquels l'art occupe une place essentielle. Il est également aquarelliste et illustre régulièrement ses propres textes. Enseignant de formation, il s'occupe d'un atelier d'écriture théâtrale pour des jeunes âgés de 10 à 12 ans. Il a régulièrement participé à des stages de mise en scène et d'acteur au sein du Théâtre National de la Communauté Française de Belgique avec notamment Bernard De Coster et l'auteur Bernard da Costa pour l'écriture dramatique. Il réalise régulièrement des films de courts-métrages pour présenter ses oeuvres picturales. Ses aquarelles ont été exposées à Bruxelles, Charleroi, Paris, Marseille, Nîmes, Arles, Avignon,Sion, Francfort, Tokyo.
Le résumé :
L’ «humain» de l’homme, cette notion est devenue phobie après que les nazis aient conçu une sous-humanité dans son système concentrationnaire? Elle hante la mémoire collective. Mais d’abord celle du jeune Kurt. Il s’en dégage une honte devant l’énormité des moyens mis en œuvre pour perpétrer cet holocauste tant et si bien qu’il a une envie folle d’implorer le pardon parce qu’il n’est pas capable d’expliquer cette industrie de la mort ! L’histoire de Kurt est un récit qui transfigure le fils d’un bourreau nazi qui ignore tout des activités meurtrières de son père. Ce sont les « âmes » des sacrifiés qui lui feront ouvrir les yeux sur celui pour qui la fonction d’exterminateur est une oeuvre lourde de haine et de mépris pour l’humanité. La beauté et le silence des voiliers du camp de la Baltique ont remplacé les trains de la mort. Une plus grande poésie pour une œuvre de mort ? (Sélection du Prix Alexandrie 2007)
Kurt et les voiliers maudits, ou l’explosion du talent de Jean-Luc Flines dans cette histoire d’un autre temps et en même temps, encore si proche.
Maudits soient-ils, ces voiliers de façade visant à camoufler les atrocités perpétrées par les teutons. Kurt découvre les activités sanguinaires du tortionnaire qui n’est autre que son père. En proie au dégoût, se sent-il coupable d’être le fils de ? L’auteur décrit les affres de l’enfant, sur ce bord de plage hébergeur de l’enfer, où planent les âmes tourmentées en quête de justice. Ces âmes vont l’investir d’une mission : parcourir le monde qui ne doit pas rester dans l’ignorance, en divulguant, clamant, dénonçant cette barbarie.
Allez vite vous plonger au coeur de cette incroyable histoire : cliquez sur l'image, puis sur : (télécharger)