Dans ce petit conte illustré, Lise apprend que l'on ne peut exister qu'en créant une véritable interaction avec les autres, et non en ne regardant que ses propres intérêts, son nombril. Ce n'est pas de sa faute, étant trop "gâtée" elle est capricieuse mais, si elle parvient à ses fins facilement avec ses parents grâce à cette méthode, les choses deviennent plus compliquées avec des éléments extérieurs (ici, en l'occurence, un petit chien). Cet enseignement ne se fait pas par une leçon de morale ou un sermon, mais en situation, rendant une efficacité supérieure. Les contes sont écrits pour les enfants, bien que les adultes devraient les lire plus souvent : eux aussi ont souvent tendance à ne regarder que leurs propres intérêts, à ne pas prendre le temps d'écouter les autres, à considérer les gens comme des jouets dont il faut obtenir quelque chose. C'est pour cela que les contes doivent être lus par tous : ils nous enseignent ces petits riens de la sagesse universelle qu'il est toujours bon de retrouver quand on s'est un peu perdu.