"... ... Bavière était (le gendre de Jean Sobieski), avait pour lui la mémoire du feu roi et d'être homme de guerre. Saxe avait aussi cette dernière qualité, et son voisinage, qui avait fait connaître la douceur de ses moeurs et sa libéralité. Le duc de Lorraine était fils d'une soeur de l'Empereur, qui avait été reine de Pologne, et d'un des plus grands capitaines de son siècle ; plus effectivement porté par l'Empereur que Jacques Sobieski. Enfin, le prince Louis de Baden se mit aussi sur les rangs, comme un capitaine expérimenté, peut-être plus pour l'honneur d'y prétendre que par aucune espérance d'y réussir. ... ..."

Les autres prétendants:

   

Maximilien II Emmanuel, Electeur de Bavière. Par son remariage avec Thérèse Sobieska, après la mort de sa première épouse, Marie-Antoinette de Habsbourg, il était effectivement devenu le gendre de Jean Sobieski.

    

Léopold Ier de Lorraine, fils de Charles V (parfois appelé Charles IV) de Lorraine et d'Eléonore d'Autriche. Sur cette monnaie usée, n'est-ce pas en effet le menton prognathe des Habsbourg que l'on retrouve encore ?

              

Louis-Guillaume Ier de Bade, dit "Louis le Turc" en raison de la victoire qu'il remporta sur eux en 1691 à Slankamen (ou encore "Louis le Rouge" en raison de l'uniforme rouge qu'il arborait sur les champs de bataille). Avec Jean Sobieski, il prit part, en 1683, à la défense de Vienne, qu'assiégeaient les troupes de la Sublime Porte. Il défendit également le Palatinat lors de la guerre fomentée par Louvois au nom de Louis XIV. Considéré comme l'un des plus grands stratèges de son siècle, à l'instar d'ailleurs de son cousin du côté maternel, le fameux prince Eugène de Savoie-Carignan, comte de Soissons et l'une des bêtes noires de Louis XIV.