Les Manuscrits Ne Brûlent Pas.

Je vous fais une réponse commune et j'espère que vous m'en excuserez mais ce soir, après avoir accompagné mon fils à St Vincent de Paul pour lui faire soigner ses dents, je décompresse à bloc, je suis toute raplapla. (Pour Ness et J.C., je précise que mon petit Flavien souffre de TED à tendance autistique et que, du coup, l'envoyer chez le dentiste n'est jamais simple. La preuve : décision a été prise de traiter ses problèmes avec anesthésie générale en janvier. ;o))

Mais revenons à nos moutons.

Comme toi, Guy, j'espère sincèrement que le Prix Alexandrie 2008 imprimera sa petite marque dans les milieux concernés car il y a eu motivation véritable de la part des votants.

Pour la première fois je crois, ceux-ci ont pu assister à une "campagne promotionnelle" à vrai dire bien modeste mais tout de même virulente et surtout continue dans le temps. Qui mieux est, cette campagne promotionnelle n'avait pas pour but premier de faire vendre les ouvrages mis en valeur mais de les faire connaître un peu mieux, le must étant l'obtention du Prix Alexandrie pour celui que les votants éliraient. Le phénomène était nouveau et après la première surprise, il est clair qu'il a porté ses fruits. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter, tous.

Jusqu'ici, nous avions sous-estimé l'impact que pouvait avoir une bonne campagne de promotion sur la décision des votants. Je le répète : nous sommes des pionniers, nous pateaugeons et parfois, nous nous disons : "Si nous agissons ainsi, ne serait-ce pas nous donner trop d'importance ? ..." Du coup, nous n'agissons pas, nous remettons au lendemain, nous commettons des erreurs, nous prenons du retard ... C'est humain.

Mais l'an prochain, en tous cas sur ce blog, cette campagne commencera dès le 15 septembre et durera donc trois mois pleins. En parallèle, toute l'année, je compte alterner billets sur des livres "classiques" et sur des ouvrages alexandrins, avec, pour ces derniers, non seulement le commentaire de l'évaluation mais un ou deux billets qui inciteront le lecteur à se pencher sur l'intrigue.

Evidemment, ça fera pas mal de travail mais qui ne tente rien n'a rien.

Enfin, je compte inviter par courrier personnel tous les auteurs d'Alexandrie qui ont leur fil sur Nota Bene à venir éventuellement y discuter de leurs oeuvres. Sur un forum généraliste, comme Nota Bene, les egos d'écrivains ne seront plus en contact direct avec d'autres egos d'écrivains, comme ils peuvent l'être sur des forums spécialisés ; ceux qui s'y risqueront viendront donc soit pour répondre à la demande d'un lecteur intéressé, soit pour essayer de convaincre des lecteurs "classiques" de se pencher sur leur production virtuelle. Un pari à relever, évidemment et que beaucoup n'auront ni la patience, ni le courage de relever mais qui me paraît une démarche nécessaire pour être reconnu.

N'oublions pas en effet que : "Petit à petit, l'oiseau fait son nid" !

A bientôt et merci ! ;o)

Oui, nous y sommes : 15 décembre 2008, bientôt midi.

En conséquence, Amis Lectrices et Lecteurs qui n'avaient pas encore voté dans un sens ou dans l'autre, il ne vous reste plus que douze (12) heures pour faire votre choix dans les trois catégories.

Nous nous permettons de vous signaler que le coude-à-coude est particulièrement serré pour le Prix du Roman.

Tenez-en compte, surtout !

Deux-mille-huit fois merci à chacun d'entre vous et à demain ! ;o)

PS : dès demain, "Les Manuscrits ne brûlent pas" reprendront le cours normal de leurs billets. Comme j'ai évalué un certain nombre de textes alexandrins ces jours-ci (en fait, j'ai pratiquement bouclé la Bibliothèque), vous aurez donc de quoi lire. ;o)

Chers Amis,

Nous vous le rappelons : les votes seront clos le 15 décembre, à 0h.

Il vous reste donc très peu de temps pour vous manifester.

Une dernière petite précision pour renforcer votre motivation : pour le Prix Alexandrie 2007, Catégorie "Roman", "Place aux Amateurs" de Jean Matrot l'avait emporté sur "Ragnarök" de Kaseï par une seule voix.

Aussi, si j'écris que le Prix Alexandrie 2008 et le sort des auteurs sélectionnés pour le briguer se trouvent entre vos mains, ce n'est pas, pour une fois, une figure de style.

Merci d'y réfléchir. Merci de voter. ;o)

Pour :

Merci de vous reporter aux pages suivantes de notre blog, par ordre chronologique de nos billets :

• page 3
• page 2
• page 1

ou encore à notre page "Alexandrie 2008 : Journal de Bord."

Pour voter pour l'un de ces ouvrages, nous vous rappelons qu'il vous faut vous inscrire sur le site Alexandrie et avoir téléchargé et lu celui que vous privilégiez, même si vous l'avez fait sur le site personnel de l'auteur. Si ces deux conditions sont réunies, cliquez ici et votez.

Les membres-fondateurs d'Alexandrie, les membres de son comité de lecture, tous ses auteurs, ses autres membres et bien entendu l'Administration de ce blog vous remercient pour votre soutien. ;o)

Rappelons-le, c'est dans la crainte de ne pas voir tous nos auteurs mis en valeur avec la même impartialité que nous nous sommes lancés dans cette campagne de promotion tous azimuths.

En parallèle, le site d'Alexandrie envoyait une relance à tous ses membres pour leur rappeler l'importance de l'enjeu.

Eh ! bien, au vu de certains résultats, je suis heureuse de vous annoncer que cette double politique semble avoir porté ses fruits.

Un mouvement général s'est dessiné et tous nos auteurs, sans exception, ont recueilli des suffrages.

Certains plus que d'autres, voire beaucoup plus que d'autres, évidemment : mais c'est la vie, n'est-ce pas ?

L'essentiel, c'est que les votants aient été nombreux et que la diversité et l'extrême richesse des textes cette année proposés aient été toutes deux respectées.

En ce sens, d'ores et déjà, on peut affirmer que le vote pour le Prix Alexandrie 2008 est un succès à part entière.

Et vous qui me lisez, vous y avez votre part ! ;o)

Eh ! oui, chers amis, merci car votre mobilisation actuelle permet à certains ouvrages, au moment même où je tape ces lignes, de remonter à la corde !

Et bravo car, en vous mobilisant comme vous le faites, vous agissez en authentiques citoyens du Net, à la fois responsables et soucieux de voir l'esprit démocratique triompher !

Ce faisant, non seulement vous réchauffez le coeur de nombre de nos auteurs mais vous leur offrez également la discrète tape sur l'épaule, le petit geste, le petit mot qui les encourageront dans l'avenir à poursuivre sur la voie ardue et merveilleuse de l'Ecriture.

Vous oeuvrez certes dans le présent mais vous oeuvrez surtout pour l'Avenir : avenir de ces écrivains mais aussi de la littérature en ligne. Peut-être n'en avez-vous pas conscience, peut-être pensez-vous que j'exagère à dessein pour vous inciter à vous manifester mais sachez bien que tout ce que j'écris, j'y crois.

Autrement, je ne l'écris pas. ;o)

Encore un petit effort, donc, un petit coup de cravache - si j'ose dire ;o) - par-ci, par-là, et pour la bonne cause.

Mettre en valeur un texte qui en vaut la peine, il n'y a rien de plus beau, non ?

A demain ! ;o)

Vous aimez le cinéma ?

Vous avez même un faible pour le cinéma d'angoisse, celui qui oscille entre le thriller et l'épouvante ?

A l'écran, les ambiances glauques vous séduisent ?

Vous n'aimez pas que, dans un film, surtout s'il se veut angoissant, tous les tenants et les aboutissants de l'intrigue soient clairement expliqués ?

Vous estimez qu'un peu de sexe dans un bon scénario ne peut causer de tort à celui-ci ?

Vous adorez les personnages malsains et énigmatiques ?

Et bien sûr, caractéristique première de tout amateur du genre "angoisse", qu'il lise ou qu'il soit devant l'écran, vous vénérez les chutes qui retournent la situation en relançant le processus angoissant ?

Côté dialogues, vous aimez le naturel : au cinéma, c'est indispensable, non ?

Alors, sans contestation possible, votez pour "Soleil Noir" de François-Pierre Dubos. ;o)

Pour vous, le Poète doit expérimenter des chemins inattendus ?

Le Poète, en somme, doit bouger et se poser autant de questions que s'il utilisait la forme du roman ou de la nouvelle ?

Les "Calligrammes" d'Appollinaire vous ont enthousiasmé ? Vous aimez ces poètes - il y en eut avant lui - qui ont jonglé avec la forme même de leurs textes ?

L'écriture automatique, si chère aux Surréalistes, vous apparaît comme une autre forme de poésie - l'un de ces chemins bizarres et tarabiscoté où l'âme du Poète s'égare, se délite et se régénère ?

Le nom de William Burroughs ne vous est pas tout-à-fait étranger ?

Vous aimez, en somme, qu'on vous surprenne même si cela doit vous laisser perplexe ?

L'expérimentation littéraire, en poésie ou en prose, ça vous plaît ?

En matière de style, vous préférez le vers libre à l'alexandrin, "Zone" à "Heureux qui, comme Ulysse ..." ?

Alors, sans contestation possible, votez pour "Eclipse Etc" de Jean-Christophe Heckers. ;o)

Comme tout le monde - ou presque ;o) - vous êtes préoccupé par l'avenir de notre planète ?

Vous pensez que les grands problèmes tels que les trous dans la couche d'ozone, la déforestation, les côtés négatifs de la mondialisation, sont inextricablement liés à la nature de l'Homme ?

Et que, partant, il lui faudrait peut-être se réformer, lui, avant de songer à poursuivre son chemin ?

Pourtant, vous n'êtes pas loin de penser comme Rousseau et vous estimez que l'Homme, qui naît bon, pourrait, s'il le voulait, ne pas se laisser envahir comme il le fait par des défauts qui ont pour noms égoïsme, cupidité, etc, etc ... ?

Vous prônez l'altruisme, l'écoute intelligente et réciproque de l'Autre et même, sortie de son contexte religieux, une sorte de Foi pour continuer à aller de l'avant ?

Il y a en vous du rêveur - mais du rêveur bien sympathique - et vous aimez le styles clair, concis mais non dénué d'une touche de fraîcheur poétique çà et là ?

Chez un auteur à qui son éducation et son parcours professionnel ont donné les moyens et le droit de recourir à un langage spécialisé et jargonnesque, vous appréciez son attachement à la simplicité et à l'humilité ?

Quelques petites illustrations ponctuant les chapitres d'un ouvrage, qui rappellent celles de Siné ou encore celles de Giovanni Guareschi, ne sont pas pour vous déplaire ?

Alors, sans contestation possible, votez pour "Cogito les Pieds dans l'Eau" de Georges-Philippe Rieker. ;o)

Cher(e)s ami(e)s,

Si je repasse par ici ce soir, c'est pour vous rappeler que le vote demeure la meilleure façon, en politique ou ailleurs, pour empêcher qu'une minorité, si agissante et si avide de pouvoir qu'elle soit, impose sa manière de penser à ceux qui ne partagent pas son avis.

Aujourd'hui, certains d'entre vous peuvent se sentir découragés et se dire : "De toutes façons, la campagne d'Un Tel est trop présente. L'ouvrage que j'aime ne parviendra pas à passer, surtout que je n'ai évalué rien d'autre ... Donc, à quoi servira mon vote ?"

A ceux-là, je réponds : n'oubliez pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grands fleuves. A force de recueillir un vote, puis un autre vote, etc, etc ..., un ouvrage monte vite, très vite. Mais il faut de la persévérance et - oui, aussi ;o) - de la foi. Rappelez-vous que Rome ne s'est pas construite en un jour. ;o)

En votant pour les ouvrages que vous préférez (un vote par catégorie), vous accomplirez de surcroît un acte pionnier au coeur de cette démocratie inégalée - et pour l'instant, encore sans limites - du Net. Le jour où la littérature virtuelle défendue par Alexandrie - et quelques autres sites que je n'oublie pas ;o) - aura pignon sur rue, le jour où il sera devenu presque banal de télécharger des ouvrages avant de les commander sous leur forme papier, c'est avec émotion que vous vous rappellerez ce vote et que vous vous direz, avec fierté sans doute mais aussi une pointe d'amusement et de nostalgie : "J'y étais !" ;o)