Amours de papierLe résumé :

Femmes rencontrées, femmes aimées, femmes fantasmées, femmes rêvées, femmes manquées. C’est à une sorte de parcours initiatique que Pierre-Alain Gasse vous invite aujourd’hui. Le titre qu'il avait choisi initialement en était « Les femmes et moi » : il lui a paru trop fanfaron. Car, en réalité, ce "moi" évoqué par l'auteur est autant lui-même qu'il est un autre. Certes, toutes ces femmes de papier, il leur a donné vie. Mais il serait illusoire de chercher à chacune un modèle en chair et en os. C’est le privilège de l’écrivain de garnir son carnet d’adresses et son livre de souvenirs de noms, de visages, de corps, immatériels et pourtant si vivants ! Au bout du compte, que reste-t-il des amours vécues, sinon les mêmes souvenirs, plus aigus peut-être, que ceux des amours de papier ?

C’est l’histoire d’un trésor : Amours de papier… Dans ce recueil de nouvelles, truculentes à souhait, l’on peut y remarquer, comme une évidence, le talent irréfragable de Pierre-Alain Gasse. Cette fraîcheur et cette fluidité de l’écriture plongent le lecteur dans une incontrôlable tentation de pousser plus avant sa lecture, de ne surtout pas la reporter pour quelques raisons que ce soit, et le lecteur succombe. « P’tit zizi », est un récit particulièrement attendrissant et cocasse. Toutes les mamans nous l’ont fait, le coup de la soupe ! Le papier crépon… Je ne supposais pas un instant que de celui-ci pouvait émaner une quelconque odeur, mais curieusement, en lisant « La vocation de Jérôme Beaufils », du tréfonds de mon enfance, cette odeur a refait surface. À moins que, pour appuyer l’image, et induite en erreur par l’habileté de l’auteur, cette odeur ne serait que le fruit de mon imagination. Chaque nouvelle possède son lot de tendresse, d’érotisme, de justesse et ce recueil rejoint mes plus agréables lectures.
Monsieur Pierre-Alain Gasse, merci infiniment.

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