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Je ne peux m’empêcher de rapprocher deux évènements qui ont marqué l’actualité internationale ces deux dernières années : la diabolisation de Dominique Strauss-Kahn aux États-Unis et le culte de la star Gérard Depardieu en Russie.

Le point commun de ces deux affaires c’est qu’il s’agit d’un ressortissant français qui sert de vecteur de communication à un pays. Serait-ce que chacun de ces deux pays veut faire passer à la France un message qui pourrait s’entendre de cette manière : « Ne nous jugez pas, nous ne sommes pas pires que vous ».

Les États-Unis ont contribué à la déchéance politique de D.S.K. et la Russie, après un accueil particulièrement chaleureux, offre un poste de ministre de la Culture à Gérard Depardieu. Chacune de ces deux nations a mesuré la qualité de ces personnages publics à l’aune de ses valeurs culturelles.

Retenons cependant que c’est pourtant un vote de défiance qui semble accordé à la France, je noterai en conclusion que son image ne semble pas sortir grandie de ces deux affaires. En effet, les deux évènements mettent en avant des personnages publics qui portent atteinte à l’image de la nation française : l’un déshonore son pays par ses frasques sexuelles, l’autre fuit son pays comme la peste.