Réforme Amélioration
Démocratie
Si avoir l'idée de mettre en place une action d'amélioration d'un secteur de vie communautaire, est très honorable, il faut, pour que cette intention devienne réalité , qu'elle soit mise en place dans le cadre d'une procédure de préparation indispensable.
Lorsqu’il y a besoin d'amélioration, dans un secteur, c’est qu’il ne fonctionne pas de manière satisfaisante. CQFD
Avant d’entreprendre une action d'amélioration, il est nécessaire de définir clairement la cause du défaut afin de pouvoir le combattre avec le moins d'erreur possible, et analyser les conséquences que sa réduction va générer.
Nos dirigeants ont toujours de bonnes et grandes idées, pour une meilleure société, c'est tant mieux, car s'ils sont dirigeants, ils le sont pour ça.
Mais dans la majorité des cas, le dirigeant initiateur, est très impatient de pouvoir passer à l'exécution de son idée, afin qu’elle lui procure la notoriété méritée.
A cause de cette impatience bien naturelle, l'etude préliminaire, d'amélioration est faite rapidement dans un sens trop général.
Passer trop rapidement aux actions avant d'avoir éliminé ou réduit les causes directes du mal ,est un peu mettre la charrue avant l'attelage.
De ce fait, la positivité escomptée est plus longue à émettre des effets, retardés par les défauts toujours en place.
Les bienfaits obtenus avec retardement, prive l'initiateur d’une reconnaissance méritée.
Le genre humain étant ce qu'il est, il y aura toujours dans toute société, des voix qui s élèveront contre une nouvelle idée.
Non pas parce qu'elle ne semble pas bonne, mais parce qu'on estime qu'elle doit être modifiée, repensée, afin qu'elle ne soit pas trop ombrageuse. Il existe beaucoup d'autres raisons de combattre une idée.
. Quelques fois elle est combattue parce que gênante à la continuité de fonctionnements distributeurs de privilèges corporatifs, individuels, politiques, où syndicaux existant dans le fonctionnement de toute démocratie.
De ce fait et En rapport avec le type d’humanité , une pure démocratie n’est pas facilement gérable, car la liberté générée par son application, est mal comprise, souvent utilisée à freiner et a contester les tentatives d’améliorations entreprises par la gérance , surtout lorsque les bénéficiaires des avantages démocratiques, utilisent la liberté pour provoquer la déstabilisation de la gérance trop entreprenante.
Platon disait que la démocratie était l’anarchie, aujourd’hui il dirait que la démocratie est Le nid de la révolte.
De nombreux exemples de tentatives d’améliorations qui ont échoués avant terme nous obligent a revoir quelque peu notre idée axée sur la démocratie,créatrice de l’égalité sociale . Car la fragilité démocratique face à la complexité contemporaine de la pensée humaine , nous porte a croire qu’une gérance démocrate a bien des chances , pour garder le pouvoir, d’avoir a durcir ses actions , à un moment ou à un autre, car il lui deviendra un jour, impossible de maintenir l’ordre et la sécurité sur le territoire.
Sans avoir la volonté d’atteindre les actions d’une gérance dictatoriale, elle ,se trouvera dans une situation telle qu’il ne lui sera plus possible de défendre les principes démocrates pour lesquelles elle aura été mise en place. .Obligée, paradoxalement , de violer ou réduire les libertés pour préserver l'équilibre des institutions contre des éléments toujours en désaccord .
Ce genre d’humain contemporain auquel on a tout appris sauf la juste valeur intrinsèque du mot liberté démocratique.
Le râleur toujours le premier à critiquer et à dénoncer des actions qu’il considère d’offices anti démocrates et liberticides, à qui il a lui -même donné naissance par sa négativité permanente de ses pensées.
Où se trouve donc pour le genre humain contemporain, le juste milieu d’un système de gouvernance équilibrée qui ne soit pas condamné à terminer en dictature. La question est posée.
La démocratie, ce principe qui fonctionne de Gouvernés/Gouvernants , privilégit les droits et les devoirs.
La faiblesse, des le départ de nos démocraties. est que les gérance choisissent le moyen le plus facile, c’est a dire faire bénéficier des droits avant d’obtenir le respect des devoirs, cela renforce et déséquilibre les deux courants démocrates qui se positionnent alors en situation conflictuelle, entre elles d’ou ne jaillit jamais la lumière.
La démocratie, dans ce cas perd ses valeurs avec gérance paralysée.
La réelle démocratie est celle qui donne la possibilité à la gérance d’agir avec l’appui des positivités de chacun de ses courants, et le soutien d’une population érudite qui ne fait plus de la liberté l'arme de la contestation, réductrice d’harmonie et génératrice de violence.
Une démocratie ne peut avancer qu’avec l’aide d’une forte productive opposition, car si cette opposition se base uniquement sur les cotés négatifs de l’homme,elle ne peut que déstabiliser une démocratie dans laquelle chaque individu doit lutter contre ses cotés négatifs au profit des positifs qu‘il possède.
Ce n’est pas en cultivant son sens critique que l’homme moderne pourra construire pour le bien commun, dans lequel aucune parcelle d’intérêt individuel n’est possible.
Le bien commun doit répondre à un rapport qualité/prix supportable par l’ensemble, obtenu grâce à une relation positive des deux axes démocratiques qui seule donne la lumière. Lorsque cette relation est polémique, basée sur la seule critique, elle ne peut produire que l’obscurité.
Comment croire qu’un individu contemporain, materialiste jusqu’aux bouts des ongles, dépourvu d’un minimum de libre spiritualité, n’ayant pour objectif que de prendre une position , puisse avoir en tête autre chose qu’une élimination a effectuer avant de passer aux actions collectives imposées par la prise du poste ?. Cette action ne représente aucune valeur pour la démocratie.
Une opposition forte est celle qui sait maitriser sa critique pour qu’elle soit constructive court terme.
Si une erreur d’action est constatée l’opposition doit reconnaitre sa part de résponsabilité, celle d’avoir oublié son devoir de participation positive, car l’erreur n’est possible que dans le cas d’une défficience de débat public ne possédant plus assez d’échanges en aller et retour entre pratique et délibération.
Il est necessaire de revenir quelque peu sur le sujet de la neutre instruction collective afin qu’une démocratie puisse posseder une forte éfficience à l’aide de managers ayant éffectues un minimum d’humanites classiques .
Une neutre instruction est réellement indispensablep our faire évoluer la pensée contemporaine de l’homme, vers le retour à l’originel équilibre, entre un neutre et libre spirituel intérieur, et un raisonnable et libre matériel extérieur.
En définitive toute démocratie ne peux fonctionner qu’avec un parfait équilibre, sinon, avec le temps elle devient une dangereuse dictature.