Bien le bonjour à vous tous ! Non, je n’ai pas disparu ! J’ai seulement fait une pause… sans durée déterminée.

 La raison essentielle de mon absence de participation, ici comme ailleurs, depuis tout ce temps récemment écoulé ; c’est l’attraction qui s’est exercée entre l’univers d’Alexandrie et mon propre univers. Je dois avouer que dans une telle « biosphère relationnelle » et… affective si je puis dire, j’ai sans doute trouvé là, en ce vaste univers, un certain nombre de repères, d’échos, de « courants porteurs » qui ont fait que, presque à mon insu et sans que je ne puisse « résister » à la force de l’attraction, j’ai davantage « investi » mon esprit et mon cœur dans un univers en lequel j’ai peu à peu senti que la dimension même de cet univers était à la mesure exacte de la dimension de mes aspirations et de mes rêves…

 Et lorsque s’organise une sorte de « symbiose » entre deux « univers », l’on ne peut que profondément ressentir la force d’un lien qui rapproche ces univers… En l’occurrence, je veux dire : l’univers « Alexandrien » d’une part, et l’univers « Yugcibien » d’autre part. Ce qu’il y a, je crois, dans le lien, c’est la dimension…Telle qu’elle est, de part et d’autre. Telle dans laquelle il me convient d’évoluer, ni plus ni moins…

 D’autre part, et cela aussi je dois le souligner ; Alexandrie est mon univers d’origine, du temps où je n’étais encore sur aucun autre forum. En ce temps là en effet, je dois reconnaître qu’il n’était guère aisé pour le « Yugcib » que j’étais alors, « d’exister » au beau milieu de toutes ces lumières dont certaines semblaient briller d’un éclat assez soutenu en ce si vaste « ciel webien »…

Tout cela, tout ce que je viens d’écrire là, je vous l’écris avec gravité, émotion, franchise, et à dire vrai, avec un « pincement au cœur », parce que je n’oublie pas tout ce que j’ai perçu par ailleurs, en vos univers…

Et il est un ensemble d’autres raisons, un peu moins essentielles mais tout aussi réelles, quant à mon absence de participation sur vos forums… Ce sont tous ces travaux d’écriture et toutes ces productions de nouveaux textes et histoires, tant sur mon site que sur mon blog, ces derniers mois… Et toutes ces réunions de famille et d’amis, tous ces déplacements et sorties de cet été, qui m’ont rendu moins disponible… Quoique sur Alexandrie cependant j’ai pu « maintenir le fil ».

     Quoi qu’il m’arrive et quelle que soit mon activité dans les différents forums en lesquels je « voyage », il est bien une chose certaine : Je ne retiens des gens, de mes amis, de mes connaissances, dans mon cœur et dans mon esprit, que ce qui me semble le plus vrai, le plus authentique et le meilleur d’eux-mêmes… et qui d’ailleurs les différencie de tous les autres, les caractérise et les « immortalise »…

En revanche, tout ce qui d’eux, se révèle ordinaire, du « sens commun », ou peut être ressenti comme désagréable, critiquable, et dont habituellement (et avec une facilité déconcertante) l’on se moque, l’on se gausse, l’on médit… Tout cela je ne le retiens pas… (Il m’arrive tout de même de transcrire ou de traduire en quelque texte, en quelque histoire à ma façon, à travers des personnages imaginaires, ou des caricatures un peu « surdimensionnées », un certain nombre de situations « sensibles » ou de comportements particuliers – Ne peut-on pas en effet « tout écrire » en littérature, à condition bien évidemment de ne pas l’écrire n’importe comment ?--)

Je crois que dans l’ordinaire, dans le sens commun, dans le désagréable, dans ce qui déplaît, dans ce qui déçoit… Nous nous ressemblons tous. Alors, pourquoi en faire « tout un patakaouès » bourré de fions, de « lézards », de « couleuvres » ; pourquoi user son temps et son énergie en des argumentations et en des polémiques épuisantes, répétitives, à n’en plus finir ?