Le Blog du Merdier

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lundi, décembre 4 2017

Hypocrisie dans les débats sur le statut de la femme dans la société

... D'après ce que j'ai pu comprendre de l'islamo gauchisme, c'est que l'islamo gauchisme serait des gens de gauche offusqués que l'on discrimine ouvertement sur la place publique, dans les médias, sur le Web et sur les réseaux sociaux, les musulmans dans leur ensemble...

Ainsi les gens de gauche islamo gauchistes disent, affirment – et le font savoir autour d'eux- que l'islam est une religion discriminée, prise pour cible et donc stigmatisée...

Les islamo gauchistes mettent en avant cet argument selon lequel l'islam serait dans sa version "islamo compatible avec les valeurs de la République Française", une religion de paix et d'amour...

Et que donc, les musulmans pour la plupart d'entre eux, sont de "bons musulmans citoyens de la République Française" au même titre que de "bons chrétiens", de "bons catholiques"...

En tant qu'homme de gauche pour ma part, je ne suis pas islamo gauchiste, et cela pour la raison essentielle qui est celle du statut de la femme dans la société chez les musulmans.

Le statut de la femme dans la société, dans la culture, dans le mode de vie, dans la famille, chez les musulmans, étant "ce qu'il est", ce que tout le monde peut constater, observer ; est assurément un statut d'infériorité et de soumission.

Rien que, et déjà seulement à cause de ce statut d'infériorité et de soumission, je pense que la discrimination, voire la stigmatisation, s'impose de fait... Et qu'en conséquence, discriminer l'islam sur la question de la place et de la représentation de la femme dans la société ; ne me semble pas être condamnable ou répréhensible...

Cette question du statut de la femme chez les musulmans est un véritable problème, mais -soit dit en passant- chez les chrétiens et les juifs, et d'une manière générale dans la société toute entière dans sa diversité, y compris chez les non croyants et ce que j'appellerais des "progressistes modérés", cette question demeure toujours d'actualité... Et aussi, débattue dans une certaine hypocrisie...

Je suis donc sans aucune concession à l'égard d'une religion, d'une culture, d'une société, à partir du moment où dans cette religion, dans cette culture, dans cette société, le statut de la femme demeure un statut d'infériorité, d'inégalité de droits notamment en matière de salaires, et de soumission (soumission acceptée ou subie de force)...


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samedi, décembre 2 2017

Au delà de mes colères et indignations

... Dans mon esprit, lorsque je laisse tant soit peu tomber ou mets de côté mes colères mes indignations ; j'imagine, enfin parfois j'imagine que Noël, Jour de l'An, la Saint Valentin, la fête des mères, Pâques, Pentecôte, l'Ascension, le 15 août, les journées de ceci de cela pour une cause (les handicapés, les maladies orphelines, les SDF, les gosses de pays d'Afrique, le sida, le cancer)... Que tout cela, chacun de ces jours, n'est pas seulement "rien que ce jour là" (qui certes est un rappel, incite à penser aux autres, est une sorte de symbole, de repère)... Mais "une affaire de chaque jour" ! Et donc, que ces jours là devraient être aussi les jours de tous les jours...

Mais bien sûr, les "vendredi 13" et les "black friday", ça je suis "archi contre" (et pareil pour les grands jours de soldes et autres périodes ou jours de promos de grandes enseignes commerciales)...

Mais je note qu'une sortie en famille avec les enfants /le chien labrador/ la bonne humeur/ la gentillesse /le bonheur d'être ensemble, avec l'oubli durant quelques heures des difficultés de la vie, un dimanche après midi à Conforama pour voir les beaux canapés /les belles télés... C'est aussi sympa, d'une autre manière, que d'aller se promener dans la nature, de faire un "apéro dînatoire" avec des amis /des copains, ou un voyage de touropérator en week end... Parce que, la sortie en famille avec les enfants /le chien labrador/ la bonne humeur/ la gentillesse, ça existe je l'ai vu on m'a même laisser toucher...

Le monde, c'est comme les Etats Unis d'Amérique : le pire et le meilleur (sauf que le "meilleur" lui, il est "le meilleur tout court tel qu'il est" -et jamais "extrémiste" comme l'est le pire)...


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vendredi, décembre 1 2017

On est tout seul dans sa peau

... Dans les grandes épreuves de la vie survenant à tout âge, il y a cette solitude en soi, de chacun, ce "être tout seul dans sa peau" dans ce que l'on subit, dans ce dont on souffre et dont les plus proches (parents, mari, femme, enfant) ne peuvent être que les témoins, les témoins avec le poids, avec la force de ce qu'ils portent en eux, et avec tout ce qu'ils peuvent donner d'eux-mêmes... Et qui agit, intervenant de la même manière que les doigts de la main exerçant une pression sur une enveloppe de solitude...

Et il arrive que la pression ne se relâchant jamais, ce "être tout seul dans sa peau" est enfin touché, et c'est là, à partir de ce moment là, que s'ouvre un "passage" dans l'espace de la solitude intérieure, une sorte de voie d'eau ou de terre ou de ciel, sans abîme au delà de la voie d'eau, sans précipice au delà de la terre, sans ceinture de récifs astéroïdes au delà du ciel...

Mais je connais de ces êtres qui ne voient pas s'ouvrir le "passage" dans leur espace de solitude, et qui disparaissent dans l'abîme, dans le précipice, dans la ceinture de récifs... Parce que les témoins les plus proches de ces êtres, au lieu d'exercer une pression sur leur enveloppe de solitude, ont exercé une pression afin que sorte ce qu'ils attendent de ces êtres...

Et le témoin extérieur à la famille de ces êtres, le témoin de la solitude, de la détresse, de la déconsidération de ces êtres "tout seuls dans leur peau", exerce alors par sa pensée devenant écriture, ou par le regard qu'il porte sur ces êtres... Ou encore par sa présence occasionnelle à leur côté et par ce qu'il peut pour eux... cette pression sur l'enveloppe de solitude... à sa manière...


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mercredi, novembre 29 2017

Le Web, un champ de recherche ?

... Le Web n'est pas, actuellement, dans les années présentes, dans les années à venir en cette première moitié du 21ème siècle... Un champ de recherche dans le domaine de l'expression artistique ou littéraire, un champ de recherche dans lequel puiseraient des "découvreurs de talents" ni en général des gens dont l'activité ou le métier est lié à l'art, à la littérature (je pense à des journalistes, des biographes, des critiques littéraires, en particulier)...

Le champ de recherche dans le domaine de l'expression artistique ou littéraire, est toujours aujourd'hui encore celui de tout ce qui est produit dans la presse, dans l'édition classique, dans les livres parus... En gros, dans la "chose écrite ou produite et publiée" sous la forme de documents, d'articles de presse, de livres... Et qui fait ou peut faire l'objet d'un commentaire, d'une page dans un journal ou dans une revue.

Le Web n'est rien d'autre (et seulement) qu'un champ de visibilité. D'une visibilité aléatoire dans quasiment tous les cas de figure, à l'exception cependant de la visibilité de quelques personnes de ci de là (plus ou moins connues d'un public) qui, sur des réseaux sociaux, sur Twitter ou sur Facebook, ont ce que l'on appelle des "followers" ou des "amis" (ou des inscrits) en grand nombre...

Le Web deviendra-t-il, constituera-t-il, un jour, un champ de recherche pour des "découvreurs", des sortes d' archéologues de la production littéraire ou artististique ?

Rien, absolument rien, sans vecteur de transmission, sans support, sans intervenant agissant... Rien de ce qui n'est que "seulement visible" (et donc accessible) sur le Web, ne peut, par lui-même, par son seul mouvement, sa seule énergie, par la seule force ou volonté en lui... "S'exister" (et encore moins "s'exister durablement")...


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Une sorte d'omerta sur la question des salaires payés aux femmes ? ...

... La nature des êtres, tant humains que non humains, est ainsi faite qu'il y a les forts et les moins forts, les faibles ; les soumis et les dominants, les actifs et les passifs.... Dans une mesure qui varie du plus soumis, du plus faible, au plus fort, au plus dominant...

Le fort, le dominant, ou au contraire le faible, le soumis, est aussi bien l'homme que la femme, le mâle que la femelle... Il n'y a donc pas de sexe dit "faible" ou "fort", et cela, tant du corps que du caractère. Il y a seulement des êtres, hommes ou femmes, mâles ou femelles, plus forts ou plus faibles, de corps ou de caractère.

Ce qui me gêne chez les humains, dans leurs différentes sociétés, civilisations, cultures, croyances ; ce sont les femmes qui, d'elles-mêmes, comme "si c'était naturel alors que ce ne l'est pas", pensent et intègrent au plus profond d'elles mêmes qu'elles ne peuvent qu'être soumises à l'homme, l'homme avec lequel elles vivent qui est leur mari, leur compagnon...

Ces femmes là, qui ne sont pas "spécialement des êtres faibles", qui ont même de la personnalité et du caractère, et qui ne sont pas non plus "passives"; lorsqu'elles disent "se sentir naturellement bien dans leur peau" et dans une "normalité des choses" en vivant avec un homme auquel elles trouvent "juste" d'obéir, en somme de se soumettre (priorité de la décision, du choix, de l'homme)... Eh bien, cela me gêne, cela je n'arrive pas à le comprendre, à l'intégrer dans ma culture, dans ma pensée...

Et j'ai envie de leur dire, à ces femmes : "vous trahissez les autres femmes, celles qui combattent pour leurs droits, pour leur liberté, pour l'égalité homme/femme (notamment en ce qui concerne les salaires)... Et vous vous inscrivez en porte-à-faux par rapport à un principe de dominance (ou de soumission) naturel qui est naturellement asexué...

Au nom de quoi, en vertu de quel principe aussi infondé que fallacieux, au nom de quelle "morale", au nom de quelle "logique", une femme "bien dans sa peau", dans une relation normale avec son homme ; peut-elle penser au fond d'elle même, comme si elle était un poisson dans l'eau... qu'elle doive approuver le choix, la décision de son mari "parce que c'est l'homme de la maison" ?

Pour moi, il y a là, une véritable aberration ! Ces "femmes là", je les interpelle, je ne les soutiens pas, je ne suis pas de leur côté ! Elles font même selon moi, plus de mal que ne le font les hommes qui déconsidèrent les femmes. Qu'elles le sachent, qu'elles en prennent conscience et qu'elles extirpent de leur culture de femme, cette "idée" fallacieuse et infondée" de "l'homme de la maison prioritaire dans un choix, dans une décision qui concerne le couple, la famille" !

C'est -en quelque sorte- dirais je "la femme en moi qui s'exprime" (car nous sommes tous, humains que nous sommes, autant homme que femme dans le caractère, dans la sensibilité)...

Il est cependant une question -essentielle, oui, aussi essentielle que toutes les questions au sujet desquelles on débat, on s'exprime (les femmes s'expriment) en ce qui concerne les violences faites aux femmes, la condition féminine, ce qui ressort de la loi et des disposions existantes, ce qui qui est prévu et va être mis en place notamment avec le gouvernement d'Emmanuel Macron- c'est cette question toute aussi essentielle mais au sujet de laquelle on "n'en entend guère tant de monde que cela", de la part des acteurs économiques, des employeurs, tant dans la fonction publique que dans l'entreprise privée... C'est bien la question de l'égalité, de l'égalité réelle des salaires entre les hommes et les femmes. Existerait-il encore une sorte d' omerta sur ce sujet ? Je le crains, je le pense. Une omerta qui est encore une réalité... Une "règle du jeu" dont les femmes sont encore bel et bien les perdantes, une "règle du jeu" d'une injustice flagrante, qui n'est fondée que sur des principes fallacieux et qu'un gouvernement, qu'une société civilisée, moderne, évoluée, se doivent de "foutre en l'air" !

... Il est certain, plus que certain même, que tout ce que je dis là, ne peut convaincre :

-Ni les musulmans en particulier les plus fondamentaux dans leur croyance dans leur culture leur mode de vie leur vision de la femme – et en général tous les musulmans dits "modérés"...

-Ni les chrétiens pratiquants ou plus ou moins pratiquants traditionalistes et par extension les familles où l'homme, l'époux, le père est considéré comme le chef de la maison soit incontesté soit écouté et vénéré approuvé...

-Ni les femmes qui, heureuses dans la condition d'épouse qui est la leur, pensent au fond d'elles mêmes que leur homme est leur dieu...

En somme, mon propos est "impie" aux yeux de tous ceux et celles qui "versent tant soit peu dans une certaine consensualité, normalité de pensée, de culture...

Je déclare, j'affirme, je dis haut et fort que l'impiété en matière de relation homme/femme, n'est pas de mon côté mais du côté de ceux et celles qui "versent dans la consensualité, dans la normalité, dans ce qu'il est tacitement ou ouvertement convenu de penser"...

Je ne serai donc jamais/jamais ni musulman ni catholique ni protestant ni mormon ni témoin de jéhovah ni juif ni bouddiste ni d'aucune, aucune religion monothéiste (si j'avais une religion ce serait la même religion -qui d'ailleurs n'en était pas une"- que celle de la "Terre Mère" des humains du Paléolithique Supérieur...

Je ne serai jamais non plus athée militant fondamentaliste dans un athéisme ressemblant à une religion... Je demeurerai, autant dire, un "athée tout court" ! ... Et un amoureux de la Féminité sans forcément être un féministe...


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lundi, novembre 27 2017

Petit conte de noël avant l'Avent

... Bien que nous soyons encore en Novembre, depuis déjà quinze jours les galeries marchandes des Grandes Surfaces, GIFI, Foirfouille, jardineries, CASA et grandes enseignes déco ameublement... Font étalages à perte de vue, de "noëlleries" venues par containers depuis l'Asie du Sud Est principalement la Chine, et acheminées par camions de 38 tonnes dans toute l'Europe...

"Fleurpourpre", un terroriste du Verbe, qui sévit sur les réseaux sociaux et pourfend la "société de consommation de masse" à sa manière, serait presque devenu en son genre "aussi célèbre que Gainsbourg" dans la provocation...

Un soir de fin novembre, en ces heures où l'on sort des bureaux, et en particulier ce soir de "Black Friday" où dans les allées de parkings saturés, avancent lentement de longues files de véhicules ; "Fleurpourpre" pénètre dans un GIFI géant avec un grand sac en plastique roulé plié. Il déroule le sac et le remplit de nounours, de lapinous, de pernohaux, de toutes sortes de gadgets noëlliques... Puis il passe à la caisse et règle ses achats.

Il faut dire qu'à 35/40 euro le nounours, ou le gros lapinou ; ou à 15 euro le pernoël ou encore à des 5/8 euro le gadget... Cela fait tout de même une somme !

"Fleurpourpre" sort du GIFI, se dirige vers sa voiture garée sur le parking, ouvre le coffre et se saisit d'un bidon d'essence de cinq litres. Il revient devant l'entrée du GIFI, et vide le sac de noëlleries en tas, au sol. Il sort un briquet de sa poche...

Arrosés d'essence, les nounours les lapinous les dadas en peluche, les pernohaux dans leur houppelande en cotonade papier, et les gadgets noëlliques flambent à ciel ouvert devant une foule de gens médusés, choqués. Des enfants pleurent en voyant brûler nounours et pernohaux, et même une petite fille s'approche du brasier et tente d'arracher aux flammes, une poupée dont la robe n'est plus qu'un voile de cendres... Un homme d'une quarantaine d'années, son chien labrador en laisse et ses deux enfants auprès de lui, sur son téléphone portable, appelle police secours... "C'est scandaleux qu'on laisse faire ça" avait-il dit !

Et "Fleurpourpre" devant les gens médusés : " C'est pas pire que lorsque Gainsbourg a brûlé un billet de 500 frs lors d'une émission télé dans les années 80".

"Et sous savez," continue Fleurpourpre, "les pauvres lorsqu'ils singent les riches avec du sous-foie gras et des gadgets clinquants, et qu'ils gabegient et consomment à s'en péter le ventre et la tête, sont aussi prédateurs à leur manière par leur nombre, que les riches qui en clubs privés et fermés, dépensent des fortunes en banquets, en réceptions, en loisirs et produits de luxe...

Ces pauvres qui d'ailleurs, se foutent complètement des pauvres encore bien plus pauvres qu'eux, dont le travail payé 1 euro ou 1 dollar par jour leur donne l'illusion d'être riches et la satisfaction dans l'addiction, de consommer, voire même de se péter le ventre ! Et, pour se dédouaner – se donner bonne conscience... ces petits queucoeurs rourouges qu'on se colle sur le pull en se fendant d'une pièce de 1 ou de 2 euro insérée dans une boîte en fer blanc pour les SDF, les gosses d'un pays d'Afrique"...


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dimanche, novembre 26 2017

Il n'y a jamais de meilleur avocat de la défense pour les causes perdues d'avance

... Aucun "arc de lumière", aucune "magie des mots", aucune main tendue avec autant de générosité, aucune volonté d'accueillir si sincère et si manifeste soit-elle... N'est forcément le meilleur avocat de la défense de ce que l'on porte en soi, et qui n'a ni convaincu et encore moins suscité d'adhésion...

Comme si procès était fait de ce tu portes en toi ! Comme si, résolu et obstiné, assurant toi-même ta défense, tu arriverais à gagner les jurés à ta cause... qui se sont déjà prononcés en leur for intérieur contre ce que tu portes en toi et ne suscite pas l'adhésion espérée...

Il n'y a peut-être pas d'avocat du tout pour les causes perdues d'avance, perdues d'avance parce que les atomes ne peuvent se toucher et encore moins se réunir pour former une molécule...

Merci à tous ces minous venus et apparus de je ne sais où, qui se sont laissé approcher et que j'ai pu un instant regarder...

... Et adieu, Minou, qui, lorsque je faisais trois pas vers lui, en faisait dix en arrière...

Parfois je le reconnais -et ce n'est plus l'avocat qui défend- ce minou qui faisait dix pas en arrière, je lui aurais bien lancé ma chaussure dans ses pattes !


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samedi, novembre 25 2017

L'écriture inclusive

... Je ne suis pas, disons, "fondamentalement opposé" à l'écriture inclusive, née de la volonté de faire changer les mentalités sur l'égalité Femme/Homme dans le langage (et donc dans l'écriture)...

Toutefois, je ne suis pas d'accord (pas du tout, même) avec certaines règles nouvellement précisées, dont je donne ici quelques exemples d'application :

-"Ils font du cinéma" ("ils", bien sûr, sont les hommes ET les femmes sans distinction). Le fait de remplacer "ils" par "Elles et ils" ( Elles et ils font du cinéma) à priori, me convient, quoique l'on pourrait aussi dire et écrire "Ils et elles font du cinéma" (dans ce cas, mettre "ils" ou "elles" en premier ne me semble pas privilégier que ce soient des hommes plutôt que des femmes - ou des femmes plutôt que des hommes- qui font du cinéma).

-L'accord se faisant avec le sujet le plus proche du verbe :

"Les hommes et les femmes sont belles" : là il y a manifestement un illogisme de langage. (Si les femmes sont belles, les hommes sont comment alors?)

Dans ce cas, voici ce que je dirais ou écrirais : "Les hommes sont beaux et les femmes sont belles".

Autre cas : "l'armoire et le buffet sont poussiéreux" (buffet proche de sont-verbe- donc poussiéreux-adjectif qualificatif au masculin )... Mais "le buffet et l'armoire sont poussiéreuses" : buffet et armoire ne sont pas des êtres vivants mais des objets ; et en ce qui concerne les choses "non vivantes" (et donc à plus forte raison ne sont ni des hommes ni des femmes) je pense que la règle classique s'impose (pas d'écriture inclusive dans ce cas)... Donc on écrit comme le fait depuis toujours "le buffet et l'armoire sont poussiéreux" (ou encore " le citron et l'orange sont bons" -et non pas "le citron et l'orange sont bonnes" )...

-Utiliser un point milieu pour marquer le genre des mots :

Notamment (et pour l'essentiel dans le langage et l'écriture) en ce qui concerne les métiers, les professions : là, je ne suis pas d'accord avec la mise en place (nouvelle règle) du point au milieu ( la candidat.e, la professeur.e, les commerçant.e.s , les ambassadeur.rice.s )...

La logique naturelle du langage veut que, pour un métier, pour une profession (ce métier là ou un autre, cette profession là ou une autre) nous pouvons avoir dans ce métier, fonction, profession, aussi bien un homme qu'une femme (bien que pour certains métiers, certaines fonctions ou professions l'on y trouve soit davantage d'hommes, soit davantage de femmes)...

En conséquence pour "candidat" (qui est un état et non pas un métier) on écrit "le candidat" pour un homme, et "la candidate" pour une femme.

Mais on doit toujours selon moi écrire "professeur, commerçant, artisan"... (d'emblée on sait bien, inconsciemment, comme "coulant de source", qu'un commerçant, qu'un artisan ou qu'un professeur peut être une femme)...

A présent, pour "avocat" on dit déjà "avocate", et pour "ambassadeur" on dit déjà "ambassadrice" ...

-Ne plus utiliser les majuscules de prestige à homme ou femme :

Par exemple "les droits de l'Homme", à remplacer par "les droits humains" et "la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen" par "la déclaration des droits de l'humain et DES citoyens" (et non pas "du.de la citoyen.ne comme prévu) ... (L'état même de "citoyen" implique nettement soit UN citoyen, soit UNE citoyenne, MAIS au pluriel "DES citoyens" parce que tout simplement "des citoyens" se sont autant des hommes que des femmes)...

J'écris donc "les droits de l'humain" et "la déclaration des droits de l'humain et des citoyens"

... Cela dit, proposez moi une "dictée type" (quelque chose d'assez carabiné autant que possible, et suffisamment long -par exemple une bonne page de 45 lignes... Et je vous fais un corrigé...

N'oublions pas que ce sont les nuances (associées à une logique) qui "font l'orthographe" (déterminent la manière d'appliquer les règles -tout en demeurant dans la règle)...

... Dans l'idée que se sont les nuances associées à une logique, qui font l'orthographe et déterminent la manière d'appliquer les règles tout en demeurant dans la règle, voici :

Le terme "écrivain" :

L'on doit dire "un écrivain" pour un homme, et "une écrivain" pour une femme. (et non pas "une écrivaine")...

Mais "l'écrivain" ou "les écrivains" ou "des écrivains" (écrivain précédé de l'article "l' " ou "les" ou "des" ) cela implique que l'écrivain ou que les écrivains ou que des écrivains sont aussi bien des hommes que des femmes. (donc on ne doit pas dire "l'écrivaine" ni "les écrivaines" ni "des écrivaines" )...

Cependant, il faut bien distinguer "écrivain" en tant que métier (métier d'écrivain) et "écrivain" en tant que le fait d'écrire sans être un écrivain (ou une écrivaine) de métier... Dans ce cas (être UN écrivain ou UNE écrivaine sans être du métier d'écrivain) ce n'est plus être écrivain mais c'est être plus exactement "un homme ou une femme d'écriture" ...

"JE suis un homme d'écriture et non pas un écrivain" ... (en ce qui me concerne)

"L'une de mes amies n'est pas écrivain (ou n'est pas une écrivaine), elle est une femme d'écriture du fait qu'entres autres occupations diverses, elle rédige un journal de vie, ou bien des récits anecdotiques, ou encore s'exprime sur sa page Facebook sur des faits d'actualité"


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jeudi, novembre 23 2017

A tous les chercheurs de poux qu'els qu'ils soient !

... Je ne comprends pas tous ces gens procéduriers pour un oui pour un non, qui "cherchent des poux" aux autres la plupart du temps pour des peccadilles, par exemple pour 20 cm de trop haut d'une haie, pour un passage de tondeuse un quart d'heure plus tard qu'il n'est spécifié dans un règlement municipal, pour un "petit pet" sur la bagnole en reculant, n'occasionnant qu'un dégât très minime, pour un pipi de chat dans un semis... Et tant d'autres "petites choses" certes "un peu dérangeantes" et donc pas toujours très agréables...

Et quand je dis "procéduriers" ou "cherchant des poux pour un oui pour un non", je veux dire par là que ces gens n'hésitent pas à "remuer ciel et terre" (trouver un ou des témoins de ceci de cela, envoyer des courriers recommandés, contacter telle ou telle instance, tribunal, société dassurance, etc.)... Tout cela alors qu'il n'y a pas de dommage corporel, de préjudice vraiment grave, ou comme on dit "alors qu'il n'y a pas mort d'homme"!

Je ne comprends pas que l'on puisse dépenser autant d'énergie, perdre autant de temps, en procédures, en relances de lettres ou de communications téléphoniques, en démarches, en recherches, en paperasseries administratives et judiciaires... Pour des choses finalement sans importance réelle, quand il n'y a ni dommage, blessure, préjudice sérieux et encore moins "mort d'homme" !

Je suppose ou à dire plus vrai je "présuppose" que ces gens là, si enclins à "chercher des poux" aux autres, sont la plupart du temps des gens qui n'ont pas dans leur vie de "très graves soucis" (drame familial, maladie grave d'un proche, deuil récent, souci de santé pour eux mêmes, ou autres problèmes graves liés au travail, au chômage, à des difficultés réelles de vie)... Car si c'était le cas, ils "auraient tout autre chose à faire que de chercher des poux à leur voisin, à un tel ou une telle, pour une bricole" !

Avoir un quotidien de vie difficile pour raison de santé soi même ou un proche, ou pour autre raison grave dont on subit les effets durant des années ; c'est totalement incompatible avec un quotidien de vie où l'on use son temps et son énergie en démarches procédurières, en "caca nerveux" pour des futilités, des petits bobos, des petits pets sans conséquences majeures...

A tous ces gens là, qui ne sont pas mes copains (et ne le seront jamais) et que j'évite autant que possible tant ils m'horripilent ; je leur dis ceci : "Tant que vous pétez de santé, que vous n'avez pas perdu un môme, un mari, une femme, un papa, une maman ; tant que vous avez un boulot, un toit, eh bien tant mieux pour vous, mais ne venez pas me faire un "caca nerveux" ou me "chercher des poux" pour un petit bobo, un petit pet, une peccadille ! Et quand vous serez dans la vraie/vraie panade, avec les yeux pour pleurer et quelque chose de pas trop catholique dans le buffet, est-ce que vous allez continuer à chercher des poux à votre voisin, à un tel une telle, pour une peccadille !


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mercredi, novembre 22 2017

Mauvaise nouvelle pour les personnes atteintes de maladies graves

... La ministre de la santé, Agnès Busyn, envisage de modifier le régime de l'ALD (affections de longue durée) pour "certains cancers" qui ont un taux de guérison de 50% et dont "certains de ces cancers" (la nature de ces cancers n'est pas précisée) seraient en voie de guérison très nette...

Cette modification du régime de l'ALD (non prise en compte en ALD de certains cancers considérés "en voie de guérison"), de toute évidence, va entraîner la conséquence suivante :

Supposons une personne, une femme, atteinte d'un cancer du sein au stade 2 ou 3 (sur 5). Ou un homme atteint d'un cancer de la prostate au stade 2 ou 3... Cette personne, homme ou femme, réside dans une localité rurale, située à plus de 100 km d'un centre de cancérologie tel que celui par exemple, de l'Institut Bergonié de Bordeaux ou du Centre de cancérologie de Villejuif. Elle ne pourra plus, cette personne, bénéficier d'une prise en charge à 100% et sans aucune avance à faire, pour son transport quotidien (ou 2 fois par semaine) en VSL aller retour afin de se rendre aux séances de traitements. Le transport sera alors dans bien des cas, à la charge de la famille de la personne, et se fera en véhicule d'un membre de la famille dans les conditions de transport que l'on sait (pas les meilleures) et avec toutes les contraintes liées à la circulation (embouteillages, stationnement, etc.). Beaucoup, en conséquence, et le malade lui-même, renonceront à cette contrainte d'un transport de plus de 100 km aller retour et préfèreront "par la force des choses" être soigné et suivi à l'hôpital le mieux équipé, le plus proche...

Sans compter les autres conséquences de la non prise en charge en ALD : l'avance à toujours faire, du paiement des honoraires médicaux (du moins en partie selon le cas), le non remboursement des dépassements d'honoraires...

De toute évidence, avec cette modification du régime de l'ALD, en l'espace de quelques mois déjà (c'est ce que l'on va constater et les statistiques en feront état), ces cancers dits "en voie de guérison" vont voir leur taux de non guérison augmenter progressivement et passer d'actuellement 30 à 50% à 70%... ("merci" Agnès Busyn, je ne te souhaiterai certainement pas ta fête le 21 janvier)...

... D'autre part, que penser aussi, de ce qu'envisage la ministre de la Santé Agnès Busyn, dans le cadre de la lutte anti tabac... D'interdire que passent sur les écrans des cinémas et dans les films de télévision, les films où les acteurs fument des cigarettes ? Fini, alors, les Belmondo des années 70, les Lino Ventura et tant d'autres, sur les écrans de cinéma et de télé? ... (Ou faudra-t-il expurger de ces films toutes les scènes avec cigarette ou pipe -donc plus aucun Maigret, de Georges Simenon)...

Décidément, ce gouvernement de Macron et d'En Marche, avec ses institutions dont en particulier la Justice... A "complètement perdu la tête" !


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