Le Blog du Merdier - Carnets 1986/1995Ce "Grand Merdier" n'est peut-être pas le tas de caca que l'on pourrait croire... Sauf pour les aficionados du Sens du Monde, inféodés aux modes et aux tendances. Ce "Grand Merdier" c'est tout simplement "une autre écriture, un autre langage"...2023-06-25T05:49:59+02:00Guy Sembicurn:md5:5391986f03f141d79f5f619ed1405128DotclearUn hémisphère de pété !urn:md5:14c88bca22ca2f82a2c6a29e3e61f63a2009-02-25T08:04:00+01:002009-02-25T08:04:27+01:00yugcibCarnets 1986/1995 <p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Intérieurs - poubelles des couples trentenaires qui gagnent bien leur vie</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Madame Chimpanzine en vélo ou “à pinces”, de sa “zone” arrive au logis </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Tout est en l'air </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Le lave vaisselle dégueule</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">L'évier est un vrai chantier</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">La table un champ de bataille </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les chambres des mômes une arène de stroumpfs </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les lits baillent et sentent le foutre</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">L'eau déborde du lavabo </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">La baignoire est rayée de traces grises et moussues </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Des frites et de la mayonnaise jonchent la moquette</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Un trognon de saucisson sert d'attrape mouches sur la table de nuit...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Intérieurs en désordre des familles boulot/dodo</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Sans madame Chimpanzine...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Briqués entre deux courses, entre deux jours de boulot ou le dimanche matin...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Et le dimanche matin</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les maris et pères qui beurrent les tartines</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ou ne beurrent pas même les leurs</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Mordent dans le fromage</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Gnaquent à la motte et piochent au pot de confiote</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les “qui beurrent les tartines” ont peut-être des mots sucrés</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Au creux de l'oreille de leur femme</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les “qui les beurrent pas et piochent à la motte”</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Si peu imaginatifs de mots sucrés</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Sont peut-être d'un grand réconfort</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Epargnant à leur femme </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">De longues files d'attente à l'intermarché</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Par la fenêtre ouverte du séjour salon</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Donnant sur les Tours</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">En ce dimanche matin pluvieux de mars</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Un grand vaisseau spatial en béton </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">A l'architecture gréco romaine</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Sur ses quatre colonnes...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Huit heures pile</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Et la voix catastroque de la jolie présentatrice...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">La moitié de la planète avait sauté!</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Le couple trentenaire au confortable salaire</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Madame Chimpanzine</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">La famille boulot/dodo</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les “qui beurrent les tartines”</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les “qui gnaquent dans le fromage </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Et piochent au pot de confiote”</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">OUF !</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Tout le monde était du bon côté</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Le côté qu'avait pas sauté</p>Ces mots jetés ou tus pour existerurn:md5:4d359c3931786f5c1fbef90485bd68512009-02-24T08:18:00+01:002009-02-24T08:18:07+01:00yugcibCarnets 1986/1995 <p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ces mots que tu ne prononces jamais</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Sans doute te semblent-ils inutiles</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Désuets, inintelligibles et sans avenir</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ils sont des fleurs broyées</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ou des rêves fermés</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ces autres mots prononcés, répétés, inventés</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Jetés pour exister</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ont oublié de vivre</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ils sont de petits sujets modelés sur ton bureau</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ou soldats de plomb sur étagère dans une belle vitrine</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Les mots sont presque tous</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Dits ou non dits</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Des confettis</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Collés sur un pouce de gosse</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ou neigés sur les fleurs de sable et de roche </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">De tous ces grands déserts du monde </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Pourtant si habités</p>Note sur les premiers carnets de la période 1986-1995urn:md5:be2269671c0e814c66d453e4df89e0ae2009-02-10T09:10:00+01:002009-02-10T09:10:34+01:00yugcibCarnets 1986/1995 <p>
<p style="margin-bottom: 0cm;" align="justify"><em><strong><br /></strong></em></p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
Les textes présentés dans cette rubrique n'ont
plus rien à voir avec les textes d' origine... Je ne pouvais
donc aujourd'hui les reproduire “en l'état”...</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
D'ailleurs je me demande bien ce que je vais faire de ces carnets (
ceux de 1983 à 1995)... Sans doute me serviront-ils de
"réservoir à idées pour nouvelles
compositions d'un tout autre genre du moins je l'espère"...
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
A la limite, les tout premiers carnets, ceux de 1967 à 1982,
je les trouve presque plus "élaborés" si
j'ose dire!</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
... Il y a, je trouve, dans ces formulations, dans ces images et dans
ces compositions de jadis, et dans le style, le ton même...
“Quelque chose qui me dérange”, que je qualifierais même
de “ réflexions et petites histoires pour fillettes et
enfants moyens à l'école”...
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
A relire (survoler en fait) ces carnets là, je m'ennuie à
mourir : ça manque de “gnack”, c'est mièvre,
ampoulé, flou... Et même les idées exprimées
ne sont guère originales (des “lieux communs”)</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
Cela me rappelle dans une certaine mesure, ces “Sentiers de
l'espoir”, un cahier de 200 pages à petits carreaux, écrit
à l'âge de 16 ans alors que j'étais pensionnaire
au lycée Victor Duruy de Mont de Marsan en 1964... (cahier que
j'ai mis au feu, une vingtaine d'années plus tard)</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
Il faut croire qu'à l'âge de 16 ans je devais tout de
même “valoir un peu mieux que cette ânerie de Sentiers
de l'espoir” puisque mes notes en composition Française en
classe de 3ème étaient les meilleures de toutes les
classes de 3ème!
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
Merde! Trente ans plus tard j'en étais encore à ces
carnets de réflexions et petites histoires pour fillettes et
minettes romantiques à modeste bagage intellectuel! Alors que
Rimbaud à l'âge de 15 ans écrivait des poèmes
sublimes et que la plupart de nos écrivains connus
d'aujourd'hui et bien présents dans les milieux littéraires
ont pratiquement tous fait des écoles, et maîtrisaient
dès l'âge de 30 ans, la langue Française!
</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal;" align="justify">
La seule chose qui puisse encore me “porter chance” si je puis
dire, c'est de mettre un peu plus de “patine” sur l'étiquette
de ma bouteille de rouge de “clodo littératoque”!
</p>
</p>Eté 1986, réflexions diversesurn:md5:8dd2df9e41100758b7a0a4d0fe928c052009-02-07T23:32:00+01:002009-02-07T23:33:28+01:00yugcibCarnets 1986/1995 <p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Chienlit...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Silence étouffant et petites mouches tourbillonnantes d'après midi de juillet... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Visages en beurre rance et sourires constipés... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Le temps de vivre est court mais assez long pour ce que l'on fait de ces jours qui passent... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Tu bandes si le vent sent le museau qui te plaît, et tu délaisses les fayots du menu à dix balles pour ne pas péter en face des belles clientes de ton épicerie à poèmes... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Et tu fermes la gueule de ton coeur si tu croies vivre dans un pays de culs et de ventres...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Avec une femme amoureuse on ne s'ennuie jamais... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Avec une parfaite épouse on ne sait plus où poser ses pieds...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Il faudrait, pour éteindre ce feu qui brûle dans la tête, cent mains tendues, deux cents regards d'amis, des nuits où l'on ne se quitte plus, des verres qui ne cessent de se vider, des mots en torrents bouillonnants qui dévalent... Et l'ivresse du coeur, le saut à l'élastique de l'esprit, et les toutes premières couleurs retrouvées des jolis dessins de notre enfance... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Il faudrait, pour éloigner cette vie qui fuit dans les certitudes et les habitudes en eau de vaisselle par le trou de la baignoire, exulter jour et nuit de tout ce qui vibre, respirer toutes ces fragrances subtiles de femmes et de filles et de fleurs et de sucs et de terres et de bords de mer ; s'émouvoir, aimer, écorcher l'enveloppe de la bulle avec le déraisonnable et nécessaire espoir de quitter la bulle en demeurant relié au coeur de la bulle qui a cessé d'être prisonnier... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">La grosse mouche qui vibre sur le morceau de viande est encore plus fine mouche qu'un humain mâle qui se vautre sur le corps d'un humain femelle sans laisser d'autre trace que celle de sa crasse... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Jolie femme qui pète éloigne les hommes de tête mais n'étouffe pas les soupirs des hommes de bas ventre...</p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Bel homme qui rote fait fuir les belles de coeur et d'esprit mais ne décourage pas les rombières qui mouillent leurs dessous... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">L'humour excuserait presque l'absence de culture et la mauvaise orthographe pourvu qu'il ne “vole point trop bas”... Mais une bonne culture générale et une orthographe impeccable sans aucun humour, c'est un peu raide à supporter... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify"> </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Une femme bien habillée, sans inutiles fioritures et peinturlures, bien coiffée, bien chaussée, même passablement jolie, c'est plus excitant qu'une femme nue étendue sur le sable ou sur les galets d'une plage... </p>
<p style="MARGIN-BOTTOM: 0cm; FONT-STYLE: normal" align="justify">Ce que l'oeil reçoit de la femme élégante, simple et délicate à ravir, suscite émoi, frisson électrique, attente secrète de la rencontrer s'il est possible, et porte cet instant de bien être, intime et profond, qui a explosé, sur un chemin de souvenir que l'on retrouve toujours... </p>Ainsi commence cette période...urn:md5:75f2cd0f2a23c88be6b2c8bc66a88f192008-01-26T18:58:00+01:002008-01-26T18:58:40+01:00yugcibCarnets 1986/1995 <br />L’étincelle<br /><br /> Ce qui est inconcevable à l’esprit humain apparaît parfois en drôles de petits signes, dans notre environnement immédiat, comme des étincelles fugitives, ou des formes impalpables… Cet « au-delà de notre entendement » déconnecté du temps et de l’espace, effleure alors notre intelligence. Alors vient en une toute petite seconde, comme une flamme très vive et très bleue sur une immense nappe d’eau profonde… [1986]<br /><br /><br />Le « passage »<br /><br /> La vitesse de la lumière s’impose actuellement comme la limite extrême de toute évolution scientifique possible. <br />Distance, espace, temps, dimension, sont des variables de notre environnement. <br />Les vaisseaux spatiaux que l’Homme enverra sans doute un jour au-delà du système solaire, et peut-être même dans la Galaxie, ne seront que la « marine à voile » du proche univers… <br />Mais il doit bien cependant exister au-delà de tout ce que nous pouvons concevoir, un « passage », quelque part, dans le « rideau »… <br />C’est le moyen de franchir ce « passage », qui nous ouvrira l’univers…[1986] <br /><br /><br />Dieu<br /><br /> Dieu ? Je veux bien… Mais au-delà de Dieu ? [1986]<br /><br /><br />Distance, éloignement<br /><br /> La relation s’accommode mal d’une distance supérieure à une journée de voyage… <br />On ne déménage pas pour quelques visages qui, plus proches, ne nous seraient pas plus accessibles.<br />La solitude qui nous colle à la peau même au milieu d’un éclat de rire, nous suit toujours sous n’importe quel ciel. <br />Le pays où tu vis est celui que je vois dans un espace aux dimensions que j’ai reconnues. <br />[1986]<br /><br />