Le Blog du Merdier

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Chroniques Yugcibiennes

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jeudi, novembre 9 2017

Une idée communément partagée...

... Il est une idée communément partagée par un bon nombre de gens dans notre pays, et même par des gens qui ne sont guère trop favorisés dans la vie qu'ils mènent au quotidien ; c'est bien l'idée selon laquelle un pauvre en France "sera toujours beaucoup moins pauvre qu'un pauvre à Madagascar"...

En effet il est indéniable qu'en France, un pauvre qui vit avec moins de 800 euro par mois, et qui bénéficie d'aides sociales (pour le logement, pour le chômage notamment), et qui bénéficie également d'une couverture médicale (soins, hôpital), et, au dela de 60 ans (à présent 62 voire 65) d'une pension de retraite (même de seulement 600 euro pour certains)... Il est indéniable donc, que ce pauvre en France, "sera toujours plus riche qu'un pauvre à Madagascar qui lui, vit avec 2 euro par jour voire même 1 euro, et ne bénéficie d'aucune aide sociale, d'aucune couverture médicale, d'aucune pension de retraite... (A Madagascar si t'es pas en assez bonne santé, si t'es trop vieux, et si en conséquence tu ne peux pas travailler, eh bien tu crèves !)...

Cette idée communément partagée, du pauvre en France "plus riche" qu'à Madagascar... Par son côté indéniable, ne peut que servir d'autant mieux les intérêts des lobbies, des puissants, des décideurs, des possédants, qui eux tiennent les marchés et les capitaux, ont la loi pour eux avec l'aval des gouvernants... Et dont l'objectif n'est autre que celui d'abaisser le niveau de vie d'un grand nombre de gens (des prestations que sont les aides sociales et de couverture médicale ; ainsi que des salaires payés), de manière à "rapprocher" ce niveau de vie du pauvre en France, du niveau de vie du pauvre à Madagascar... Certes, même dans les vues et dans les objectifs les plus "nivelant par le bas", des lobbies et de leurs actionnaires ; la différence de niveau de vie entre un pauvre en France et un pauvre à Madagascar sera toujours évidente...

La même idée communément partagée est aussi celle qui "court" selon laquelle un Slovaque, un Roumain, un Bulgare, un Tchèque, un Polonais (donc un citoyen de l'Union Européenne) vivrait pour ainsi dire "presque aussi bien -ou pas beaucoup plus mal" dans son pays, avec un revenu de 300 euro par mois (et avec la possibilité de venir travailler en France ou en Allemagne en percevant un salaire Français ou Allemand)...

... Je le dis tout net : "cette idée si communément partagée par un grand nombre de gens en France -et même par des gens qui ne sont guère trop favorisés- est une idée SCELERATE !"

Scélérate parce que "orchestrée" par les meneurs de jeu, de manière à la faire "entrer dans les têtes"...

Le pauvre à Madagascar sera toujours aussi pauvre -à vrai dire il ne peut pas être encore plus pauvre- ; le Slovaque gagnera toujours 300 euro par mois, quand bien même le Français ou l'Allemand verrait son pouvoir d'achat réduit de moitié (alors qu'il penserait -peut-être- qu'ainsi cela rendrait "un peu plus riche" le "pauvre Slovaque" ou même le "pauvre Malgache")...

Et au "terme du terme" cette idée faisant tache d'huile et ne cessant de s'imposer... Le "nivellement par le bas" serait tel, que la différence entre un pauvre en France ou en Allemagne, un pauvre en Slovaquie et un pauvre à Madagascar, finirait par n'être plus perceptible... en ce sens qu'il n'y aurait plus de différence du tout !


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mardi, novembre 7 2017

L'uniformité des paysages urbains

... Tous ces environnements urbains, constitués de lotissements pavillonnaires et de cités genre barres HLM et résidences, de grandes surfaces commerciales, de centre-ville en lesquels on retrouve les mêmes enseignes, boutiques de grandes marques qu'en zones périphériques ; toutes cette architecture de béton – verre – acier – structures en matériaux composites (les mêmes partout) ... Et si communs, si semblables, d'un bout de la France à l'autre et cela quelle que soit la région... Ces mêmes rues et quartiers piétons, ces mêmes décors d'arbres en grands pots, de sculptures d'art contemporain, cette uniformité du paysage urbain... Tout cela a modifié pour ne pas dire dilué et en partie vidé de son contenu, la relation humaine... A tel point que les gens se croisant dans les lieux publics très fréquentés, tout au long d'immenses galeries marchandes, ou même lors de manifestations culturelles et de spectacles de rue, ou encore dans les marchés... Ne se regardent plus, ne se rencontrent plus, ne se parlent plus...

Mais est-ce pour autant que cette uniformité des paysages urbains, péri urbains et de ruralité urbanisée, a "effacé" ce qui, il n'y a pas si longtemps encore, était "l'âme des gens" ? L'authenticité des "gens du coin" c'est à dire des gens d'un terroir, d'un quartier de ville ; une authenticité faite d'expressions propres, de langage, d'émotions, de "quelque chose de naturel en eux" ?

En somme, l' "âme des gens" a-t-elle disparue ? Je ne le crois pas ! Il suffit pour cela, une bonne fois au moins de temps à autre, en n'importe quel lieu public occupé et traversé de visages, de tous ces visages de femmes, d'hommes et d'enfants de toutes générations confondues... De regarder l'un ou l'autre de ces visages, comme si une circonstance, une situation particulière allait "allumer de la relation"... Il est vrai que la circonstance ou que la situation particulière, en général, ne survient pas...

C'est -dis-je- (à ma manière)... "Une indicible, une inexprimable émotion, que celle de parler de son regard à un visage, à des yeux, à une personne inconnue... Que l'on aurait pu connaître... Je n'ai "rien trouvé de mieux pour essayer, aléatoirement, d'ouvrir une brèche dans le mur de cette solitude qui est celle de n'être qu'une seule fois dans sa peau"...


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lundi, novembre 6 2017

Une prospective alarmiste du monde de 2080/2090...

... Selon plusieurs scientifiques en climatologie, certaines régions de notre planète ne seront plus habitables d'ici la fin du siècle présent.

Ces régions sont en gros situées entre l'équateur et les 30ème/35ème degrés de latitude, pour l'essentiel dans l'hémisphère nord :

La partie nord du Mexique et le sud des Etats Unis depuis le Texas jusqu'à la californie...

Puis, de l'Afrique à l'Asie : Mauritanie, nord Mali, Niger, Tchad, Lybie, Soudan, Egypte, Ethiopie, Somalie, Kenya, Péninsule Arabique, Syrie, Irak, Iran, Aghanistan, partie orientale de la Turquie, Kazakhstan, nord ouest de la Chine...

Ainsi que, dans l'hémisphère Sud : le centre sud du Brésil, la Namidie, le Botswana, le nord de l'Afrique du Sud, et toute la partie milieu – centre de l'Australie...

Dans ces régions dont les températures diurnes dépasseront durant une grande partie de l'année les 40 degrés, le corps humain (et celui des animaux d'élevage) sera en quelques heures d'exposition au soleil, comme cuit de l'intérieur et de l'extérieur... La transition entre les températures que nous connaissons actuellement et celles qui seront de rigueur déjà vers 2070, dans toutes ces régions, sera très rapide (de l'ordre d'une vingtaine d'années, de telle sorte que les humains vivant dans ces régions, en l'espace de vingt ans, mourront progressivement de famine, de déshydratation, de maladies notamment respiratoires)... S'établiront naturellement et donc "par la force des choses" des flux migratoires bien plus importants que ceux que nous connaissons aujourd'hui, modifiant complètement les sociologies actuelles (qui soit dit en passant sont déjà beaucoup modifiées du fait des flux migratoires présents)...

Précarité, pauvreté, dénuement, insécurité, conflits, violences, guerres (locales ou généralisées), maladies respiratoires liées à la pollution de l'air et autres maladies liées à la pollution des sols et des cultures... Tout cela affectera en fait, les régions "moins touchées" par le changement climatique (en gros, l'ouest et le centre Européen ; les deux tiers nord de l'Amérique, la Russie de l'ouest)... Cependant ces régions "moins touchées" le seront tout de même par la violence accrue des phénomènes climatiques dangereux (tornades, tempêtes, inondations)...

Les prospectives des scientifiques sont incertaines (aléatoires) en matière d'évolution (augmentation) de la population humaine : si bon nombre de spécialistes sur cette question s'accordent à prévoir d'ici 2050 de 8 à 9 milliards d'humains sur Terre, d'autres ne sont pas du même avis... Et quant aux prévisions pour 2080/2090, là, dans une prospective alarmiste telle que celle évoquée ici, la réalité d'une diminution importante de la population mondiale s'impose...

... Ayant eu connaissance de divers rapports, études, documents, avis, articles, sur le changement climatique... Cette prospective alarmiste me semble tout de même quelque peu "surdimensionnée" par rapport à la réalité la plus probable... Je n'arrive pas à imaginer que le monde de 2080/2090 serait celui d'une planète en partie devenue inhabitable, et avec une population réduite à 2 ou 3 milliards d'humains -ou moins encore...

Il y a en effet -c'est indéniable et mérite d'être dénoncé- une médiatisation souvent un peu extrémiste par certains côtés abordés, et sciemment orchestrée par les pouvoirs... autour de cette question sensible des conséquences du changement climatique... D'ailleurs, il faut bien le dire, la littérature (notamment contemporaine), et le cinéma, contribuent en partie à l'entretien d'une peur (d'une peur mise en scène)...

... En gros, l'idée selon laquelle "tant qu'on peut encore profiter, consommer, vivre comme on vit dans un confort relatif" ... Cette idée ne serait-elle pas soutenue et entretenue par les lobbies, les décideurs, les financiers, les actionnaires, les géants de la mondialisation des marchés, les Monsanto-Bayer-Sanofi and Cie, et les gouvernants... qui eux, "se foutent complètement de ce que pourrait devenir le monde au 22 ème siècle -et s'en foutent encore plus dans mille ans" ! ... Et, d'une hypocrisie doucereuse qui soit dit en passant cache mal sa crasse, prétendent "trouver des solutions acceptables et réalisables" (avec des "projets", de la "com") !


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vendredi, novembre 3 2017

L'antenne relais de Sérichamp, dans les Vosges

... Je me trouvais hier, mercredi 1er novembre 2017, par une belle journée ensoleillée d'automne, sur le chaume de Sérichamp à 1142 mètres d'altitude, en promenade, et me suis arrêté tout près de cette antenne relais.

Le chaume de Sérichamp est un espace découvert en altitude, au sommet d'une crête de part et d'autre de laquelle se trouve d'un côté le défilé de Straiture menant à Clefcy, et de l'autre côté, la vallée de la haute Meurthe, le Valtin et le Grand Valtin... C'est à dire au coeur même du pays Vosgien (hautes Vosges)... Après le Grand Valtin, la route mène à Xonrupt Longemer puis à Gérardmer et, dans l'autre sens vers le village du Valtin un peu plus bas, l'on trouve sur la droite une route menant au col de la Schlucht...

J'étais à la fois étonné et émerveillé -et pensif- à la vue de cette antenne relais (environ 80 m de hauteur) : en pleine nature, en ce lieu élevé, éloigné de plusieurs kilomètres des communes du Valtin et de Clefcy, et de toute habitation autre qu'un refuge pour randonneurs lorsque je vis que j'étais relié à Internet 4G sur mon smartphone ! (J'aurais pu à ce moment là, envoyer une photo, ou une vidéo par e-mail, à quelqu'un demeurant en Australie, en Afrique du Sud, en Russie, en Amérique...)

Cela me semblait "complètement surréaliste" une telle merveille technologique de communication, en ce lieu, à 1142 m d'altitude sur le chaume de Sérichamp dans les Hautes Vosges ! En pleine nature !

Il est vrai que cette antenne relais dessert un territoire assez étendu : tout le secteur de Clefcy Fraize Plainfaing Le Valtin les vallées de Straiture et de la Haute Meurthe...

Je pensais alors à ce qu'étaient encore en 2004/2005, les débits d'internet et les couvertures en ondes hertziennes, le wifi n'en étant qu'à ses débuts, on utilisait des modems, et pas encore les livebox... Et 1 Français sur 3 en moyenne à l'époque (début années 2000) se trouvait connecté à internet et se servait d'un ordinateur... Quelle évolution depuis ! Et avec quelle rapidité !

Cela dit, il y a tout de même encore en France, dans des endroits où ne vont aucun touriste, complètement excentrés et isolés, des villages perdus sans internet, sans même couverture de téléphonie mobile ! Où ne vivent qu'en majorité des personnes âgées encore en bonne santé pouvant se rendre en voiture dans un rayon de 30 km pour faire leurs courses...

En 2017 on peut dire que 9 Français sur 10 ( 95 sur cent serait même plus vrai) sont reliés à internet, la plupart du temps d'ailleurs, avec (pour bon nombre d'entre eux) une tablette, un i-phone ou smartphone, un ordinateur fixe ou portable sinon même 2 ordinateurs... Et cela toutes générations confondues, depuis l'âge de 3 ou 4 ans jusqu'à 90 ans (c'est parmi les personnes, aujourd'hui, âgées de plus de 90 ans, que l'on trouve des "sans internet/sans ordinateur voire sans téléphone mobile")...

Les 30 et quelques années sinon plus jeunes encore, par exemple, qui ne sont pas reliés à internet et n'ont pas d'ordinateur, sont rares... Mais ils existent bel et bien et ceux là ont délibérément choisi de vivre sans internet et sans ordinateur (et loin de moi l'idée qu'ils devraient ou de les considérer comme des "bêtes curieuses" -je me demande seulement comment ils font dans un univers de relation où l'on ne correspond plus par lettre, par formulaire à envoyer par la poste, et où il faut bon gré mal gré passer par internet pour tant et tant de choses de la vie pratique au quotidien)...


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jeudi, novembre 2 2017

La rue, les réseaux sociaux et les médias...

... La rue et les réseaux sociaux ne sont pas forcément dans la vérité... Quoi que parfois ils soient dans une "certaine vérité"... Ils sont en fait l'expression d'une résistance à un ordre de pensée, à un ordre d'opinion, qui lui cet ordre là, est orchestré par les médias, lesquels médias se font le relais des gouvernants et des décideurs de la loi du marché, mais également de toute une nomenklatura d'intellectuels inféodés à une pensée officielle qu'ils travestissent de manière à ce qu'elle soit "consommée" par le plus grand nombre possible de gens...

De la rue et des réseaux sociaux partent des mouvements spontanés, des manifestations de contestation et de résistance qui en règle générale défendent des causes que les médias et les "officiels" -et les personnages en vue- ne relayent que d'une manière "arrangée"... Disons "social-politiquement correcte" ...

... Avant le Net, avant la téléphonie mobile reliée à internet, avant les réseaux sociaux, avant les blogs et les forums... Avant la possibilité pour tout un chacun de diffuser, de produire grâce à la technologie du numérique, des images et des vidéos, avant de pouvoir partager, communiquer avec un grand nombre de personnes de sa connaissance autour de soi et partout... Avant que l'opinion publique ne puisse s'exprimer dans une aussi grande diversité d'intervenants sur des faits de société, sur l'actualité... Il y avait en premier lieu sur le devant de la scène publique, relayés par les "médias de l'époque" c'est à dire la radio, la télévision, les journaux et les livres... Il y avait les élites, les intellectuels, les écrivains reconnus et publiés, enfin un certain nombre de personnages plus ou moins en vue, en général les mêmes durant parfois plusieurs dizaines d'années, et dont les lecteurs suivaient les articles dans les journaux, achetaient les livres...

Ces élites et ces personnages bien connus constituaient -sauf lorsqu'ils prenaient des positions contestées voire parfois jugées scandaleuses- un monde de gens en général respectés, de gens qui somme toute, "n'étaient guère si nombreux que cela" et qui donc, en tant que "têtes d'affiche" en vue, bien en vue, "faisaient référence" (et s'imposaient naturellement comme des repères ou des "valeurs sûres")... Et l'on leur pardonnait volontiers quelques frasques, quelques infidélités, quelques "sautes d'humeur" ou de langage, du fait de la notoriété qui était la leur, de ce qu'ils représentaient aux yeux du "commun des mortels"... Lequel "commun des mortels" il faut dire, n'avait guère trop de possibilités (du moins pas comme aujourd'hui) de se faire connaître, de "percer" comme on dit... Puisqu'il fallait nécessairement "pouvoir passer par la bonne porte" (de quelque maison d'édition en vogue, ou par l'intermédiaire d'un personnage influent, ou par quelque "découvreur de talents" (il y avait en effet dans le temps, des professionnels du monde du spectacle et de la littérature qui étaient des "découvreurs de talents")...

De nos jours, avec les smartphones, les réseaux sociaux, internet et les nouvelles technologies d'une communication instantanée et diffusée aussi largement que possible, le "commun des mortels" accède à la scène publique et peut être, tel ou tel jour, le "héros du moment", l'auteur d'un "scoop", un "relais" en quelque sorte... Et les élites et qui plus est les "sous-élites" qui entre temps, depuis une bonne vingtaine d'années se sont multipliées et ont envahi les plateaux de télévision, enfin le monde de la pensée, de la parole, de l'écrit, de l'image... S'est "atomisé" en une constellation de gens suivis sur les réseaux sociaux par quelques dizaines voire centaines de "followers", et tous ces personnages désormais si nombreux à squatter la scène publique, la Toile et certains plateaux de télévision, ne sont plus de ces "géants" de jadis omniprésents , ne représentent plus que des valeurs "relatives", et pour certains d'entre eux par leur langage déformé à effets spéciaux, par leurs prises de position radicales, partisanes et provocatrices, par leurs propos, leur vulgarité, leur violence, leur insolence, leur orgueil démesuré, leur mépris affiché à l'égard de telle sorte de gens... Ne suscitent plus ni adhésion ni admiration ni respect, et sont vilipendés, contestés, injuriés sur les réseaux sociaux... Tout cela dans une banalité de propos répétitifs...

Si l'on ne respecte plus aujourd'hui, les élites comme on les respectait jadis, c'est sans doute parce que ces élites d'aujourd'hui, se sont multipliées comme des lapins et que même les plus en vue d'entre elles de ces élites, qui ont la parole dans les médias, versent dans la vulgarité, dans la médiocrité de l'expression orale et écrite, dans des propos qui dénotent en regard de leur formation intellectuelle, tous plus ou moins sortis, ces gens en vue, de diverses écoles supérieures...

La notion de "postérité" n'a plus aucun sens de nos jours. De tous ces gens de parfois 25/30 ans, auteurs d'albums de musique/de chanson, nouveaux écrivains dont on parle à la télé, qu'en sera-t-il dans les années 2080/2090 ? Et à plus forte raison au 22 ème siècle?

Car l'"atomisation en une constellation aussi hétéroclite que bruyante que fuyante que mouvante que foisonnante, est telle aujourd'hui, que l'on se demande ce qui va "émerger" de tout ça !

Qui aujourd'hui parmi les plus grands spécialistes (scientifiques, économistes, sociologues...), en matière notamment de prospective/devenir du monde... Peut prévoir à l'avance ce que sera le monde de 2080/2090 ? ...

J'ai l'impression que tout ce qui imaginé, rêvé, fantasmé... Même fondé sur un présent dont on peut observer l'évolution... Ne sera pas du tout la réalité au quotidien, du monde de 2080/2090...

... Je pense à ces jeunes enfants nés autour des années 2010... Que sera -s'ils y parviennent en 2080/2090, leur vieillesse ? Dans quel monde vivront-ils, déjà, lorsqu'ils seront âgés de 40 ans et que certains d'entre eux seront les décideurs, les élites, les intellectuels, les politiques, les économistes, les enseignants, les artistes, les écrivains, les penseurs... dans l'actualité du monde d'après 2050?


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lundi, octobre 30 2017

Le changement d'heure ...

... Je pense à ceux et celles d'entre vous qui ont à leur poignet une montre "digitale" (à chiffres heure minute seconde et à 4 boutons poussoir autour du cadran S1 S2 S3 S4)...

J'ai eu, une ou deux fois durant ces dernières années, une montre "digitale". Et à chaque changement d'heure le premier fin mars et le deuxième fin octobre, sur cette montre "digitale", je me "prenais la tête" un bon moment, j'arrivais jamais avec "1 appui long sur S2/ 1 appui sur S3... " à faire descendre ou monter d'abord les secondes, puis les minutes, et enfin les heures... ça me "gonflait de première" cette affaire là ! J'avais beau regarder 10 fois le mode d'emploi et "batailler" avec ces 4 boutons S1 S2 S3 S4, j'y arrivais jamais, du coup je demeurais les cinq mois d'hiver avec l'heure d'été (ou les sept mois d'été avec l'heure d'hiver)... (cela dépendait d'à quelle époque de l'année en été ou en hiver j'avais acheté la montre)...

Soit dit en passant, pour l'horloge de la bagnole, avant y'avait deux boutons qu'on manipulait pour changer l'heure, pas de problème c'était tout simple, mais maintenant c'est tout informatique électronique il faut "plancher" sur la notice, ça me gonfle, et du coup je reste toute l'année avec la même heure affichée (dans ma tête je déduis 1 heure ou j'augmente 1 heure selon l'heure affichée au jour où j'ai eu la bagnole)...

Bon sang, "se prendre la tête 3h pour une manip' de merde si insignifiante et si peu capitale dans la vie" ça vaut pas le coup ! Alors qu'il y a à "se prendre la tête" dans la vie pour des choses autrement plus graves ou plus capitales !

Résultat : j'achète plus que des montres à aiguilles et à un seul bouton, comme ça, à chaque changement d'heure j'ai pas à me "prendre la tête" !

J'ai même "un peu corsé" : j'ai voulu une montre à aiguilles et un seul bouton qui en plus de me donner l'heure, "joure et date" (et "lumine")... "Lumine" la nuit parce que quand je me lève la nuit j'aime bien voir quelle heure il est sans allumer la lumière dans la chambre. Et qui "joure" et "qui date" parce que je veux voir le jour de la semaine (tant pis si c'est en anglais ou en espagnol, le nom du jour 3 premières lettres) et le chiffre du jour de 1 à 31...

Si vous avez une montre comme ça, à aiguilles et qui joure et qui date, je vous explique le truc :

tirer sur le bouton un cran (un seul cran) vers "en face de vous" pour le nom du jour...

tirer un seul cran aussi mais vers vous, pour le jour en chiffre 1 à 31... Parce que, quand le mois n'a que 30 jours (ou 28 en février) et comme si on fait rien ça va automatiquement jusqu'à 31, alors ce mois là, qui n'a pas 31 jours, il faut se servir du bouton un cran, pour sauter le 31 et mettre 1...

Et pour changer l'heure c'est tout bête, il faut tirer 2 crans sur le bouton...

Je pense aussi à tous ceux et celles d'entre vous (cela ne doit pas être la majorité, il faut dire), qui ont chez eux des appareils (cuisinière électrique avec horloge, pendules, robots électro ménagers avec programme, toutes sortes de trucs "high tech" de domotique, où y'a un affichage d'heure)... Quelle "prise de tête", deux fois par an, avec tous ces appareils où il faut "batailler" pour changer l'heure ! Comme si la vie n'était pas déjà, sans tout ce fourbi, assez compliquée comme ça !...

... Quand je pense que je viens de passer une demi heure à parler de ça et que j'en ai fait 1 page... Je me dis que je me suis "pris la tête pour pas grand chose" ! Que j'ai "sué plus qu'en planchant sur une grille de "sue-du-cul" (sudoku) alors qu'il y a des choses dans la vie qui sont autrement plus graves et plus essentielles !

Cela dit "sudoku" je déteste, j'en fais jamais, ça me gonfle ! (j'aime mieux les mots croisés)...

... Enfin, pour résumer, je vous donne une méthode imparable qui marche à tous les coups :

plutôt que de vous "prendre la tête" en vous demandant comment faire avec des boutons et des touches pour obtenir ceci ou cela selon votre convenance ou choix, et plutôt que de plancher sur une notice (très bien les notices mais ça marche jamais tout à fait comme c'est écrit, parce que la plupart des notices sont standard pour plusieurs modèles de la même marque et que ça dit pas pour ce modèle là en particulier)... Vous faites comme le chimpanzé : vous appuyez une fois, deux fois... jusqu'à ce que ça fasse ce que vous voulez !

Je dis ça, mais vous savez, je suis pas plus con qu'un autre (ou que la moyenne) ... RIRE...

(L'intelligence, la "vraie" intelligence, celle du coeur et de l'esprit, ne se mesure pas à la capacité qu'on peut avoir à maîtriser des technologies dans le genre domotique ou utilisation d'appareils technologiques électroniques informatiques) !

... Aussi je "chimpanzine/je chimpanzine" , à défaut d'y "piger quelque chose" (et plutôt que de me "prendre la tête")!

Cela dit, j'ai adoré, dans le film "out of africa" (un vieux succès de dans le temps) la scène dans la jungle où on voit des chimpanzés assis en train d'écouter du Mozart qui sort d'un phonographe à manivelle (l'histoire se passe en 1913)...


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La réalité du "bio" ...

Le "pas bio" c'est : toutes les saloperies qui tombent avec la pluie sur les légumes, les fruits, les plantes, l'herbe pour les vaches... PLUS les pesticides...

Le "bio" c'est : "SEULEMENT" les saloperies qui tombent avec la pluie sur les légumes, les fruits, les plantes, l'herbe pour les vaches... (et donc, pas les pesticides)...

"Moralité" : la pluie qui tombe n'est pas bio...

Est-ce que pour autant, avec rien que du bio, on meurt "moitié moins" ? (donc, rien qu'à cause des saloperies qui tombent avec la pluie) ?

Est-ce que la "moitié vache" qu'il y a dans la pluie pèse moins ou davantage que la "moitié vache" des pesticides répandus sur les cultures, sachant que chacune des "deux moitiés" est à elle seule aussi immense qu'un grand entier ?

... On "bouffe trop de bidoche" (surtout de la viande de boeuf, de veau, de porc, d'agneau et pour le porc, en charcuterie)... En gros, sur Terre, par an, il faut (pour sept milliards d'humains dont soit dit en passant y'en a que 2 milliards qui bouffent de la bidoche tous les jours)... Il faut :

4 milliards de bovins (vache, veau, boeuf)

2 milliards de cochons

25 milliards de poulets

(Pour le poisson je sais pas, c'est sans doute effrayant la quantité ; on est en train de pomper du fin fond des océans toutes les réserves de poissons qui n'arrivent plus à se renouveler)

Je pense aux végétariens : si on bouffe plus du tout de poulet, qu'est-ce qu'on va faire de 25 milliards de poulets ? D'un seul coup, certes, on pourrait faire que les poules cessent de couver 12 oeufs 8 ou 10 fois dans l'année (ou on pourrait arrêter les couveuses industrielles) mais y'aurait encore comme les oiseaux dans le ciel, des tas de poules en liberté... Le Bon Dieu, au fait, il a fait le poulet pour faire joli dans la nature... ou "pour être bouffé" ?

Et les vaches, les cochons, désormais en liberté, à l'état sauvage (donc plus élevés du tout) qu'est-ce qu'on en fait ? Et... Les lapins, oui, les lapins qui se reproduisent par dix douze à la fois ?

... Je veux bien arrêter le boeuf, le cochon, l'agneau, le veau... MAIS pas le poulet ni le lapin!...

Cependant, une "jolie cocote Sussex ou Legorn" en animal de compagnie, comme un toutou ou un minou... Pourquoi pas ?


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dimanche, octobre 29 2017

Féminité, Féminisme...

L'on parle de Féminité ou de Féminisme... Mais pas d' Hominité ni de Masculinité...

... Je me demande si ce que l'on appelle le Féminisme, dont les hommes (certains d'entre eux) se font les porte parole, dont les femmes (certaines d'entre elles) se font les ferventes revendicatrices engagées et militantes... N'est pas une "vaste supercherie", ou un "trompe l'oeil" et ne masquerait pas cette déplorable réalité qu'il y a depuis le fin fond de l'Antiquité Grecque et Romaine imposant l'idée que la femme est différente de l'homme... Il est curieux -je me dis- que l'on ait conçu le terme de féminité pour la femme (avec tout ce qu'implique ce concept de féminité.. Mais que l'on n'ait jamais pu trouver un terme équivalent (par exemple "masculinité") pour l'homme... (en effet on ne dit pas, on n'écrit pas "masculinité" (ou "hominité")...

C'est la raison pour laquelle, aussi adhérant et soutien que je suis à "balancetonporc", et aussi aimant les femmes que je le suis, je ne suis pas "féministe" ...

La femme, dans le monde de Cro Magnon, et dans le monde d' Homo Numericus...

... Du fin fond de l'Antiquité, en passant par les grandes religions monothéistes dont bien sûr la religion catholique, les religions de la chrétienté, la religion de l'islam (qui elle, est la plus infirmante pour la femme du fait du statut d'inégalité et de soumission à l'homme qu'il donne à la femme dans la société) ; en passant aussi par les grands philosophes et grands sages de l'antiquité grecque et romaine (je pense à Homère entre autres)... du fin fond de l'antiquité historique, classique et culturelle... à travers tous les âges depuis (et cela continue en dépit de quelques progrès (progrès tout à fait relatifs en réalité)... La femme ne jouit pas du même statut social que l'homme, en ce sens qu'elle est femme et pas homme, et qu'en tant que femme, elle aurait des prérogatives, des affects et des fonctions -et activités définies, tout cela par les hommes, les hommes qui eux, détiendraient l'autorité naturelle par la force physique notamment (et en conséquence certaines activités seraient dévolues, les unes aux femmes et les autres aux hommes)...

Si l'on remonte dans le temps, beaucoup plus loin que l'antiquité classique, vers par exemple la dernière période glacière (paléolithique supérieur), du temps de Sapiens et de Néandertal (quand Néandertal existait encore jusque vers -20 mille)... Et si l'on étudie sérieusement la sociologie des peuples d'alors, de leurs moeurs, de leurs cultures ; on s'aperçoit qu'il n'y avait guère de différence de statut entre l'homme et la femme. (Peut-être en plus marqué, l'absence de différence, chez les Néandertaliens)...

C'est la raison pour laquelle je pense que Cro Magnon notre ancêtre, était bien plus évolué (dans le statut de la femme) que ne l'est aujourd'hui "Homo Numéricus" avec son immense intelligence cognitive...


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samedi, octobre 28 2017

Balancetonporc

... J'applaudis à l'initiative de la journaliste Sandra Muller d'avoir lancé "Balancetonporc" sur la Toile : plus qu'un "mouvement" c'est un véritable réseau social qui ainsi s'établit et qui je l'espère "aura une longue vie sur la Toile" ...

Au départ "balancetonporc" a été lancé pour permettre aux femmes maltraitées, et agressées sexuellement, de témoigner, en tant que victimes de brutalités et de viols... ou même agressées verbalement par des propos obscènes et d'une révoltante vulgarité, dans le genre de ces plaisanteries de très mauvais goût que des hommes balancent à une femme autour de la machine à café au moment de la pause matinale...

Je vois aussi, "par extension" à ce "fléau de société" qui est celui de la brutalité, du sexisme, du "machisme", dont tant de femmes sont victimes de la part des hommes ; à travers ce mouvement "balancetonporc", une manière, un moyen pour les femmes, de "casser le vase sacré d'un patriarcat dominateur", dans une contestation "iconoclaste" (et humoristique si possible) où "tous les coups" expressionnels sont permis, dans la moquerie, dans la dérision, dans toute forme de "mise au pilori" devenant un "scoop" sur les réseaux sociaux, repris en choeur par des milliers de gens...

"Balancetonporc" certes, ce n'est point, loin s'en faut une "oeuvre littéraire ou une grande oeuvre humanitaire" (ou un "grand événement culturel et historique) -rire de ma part-... MAIS je soutiens ce mouvement et j'applaudis très fort, et dans un certain sens, quand je pense à ce que cela inspirera à des femmes "qui n'ont pas leur langue dans leur poche ni leurs yeux dans leurs chaussures", j'en ris à l'avance !

Tiens... Je me demande par exemple (entre autres réflexions que je me fais) : "comment dans le monde musulman on va réagir à "balancetonporc" ! Quand on sait quel est le "statut" de la Femme dans le monde musulman !

Femmes maltraitées, femmes déconsidérées, femmes bafouées, femmes moquées, femmes soumises mais soumises par force, femmes "désexistées", femmes moins payées que les hommes pour un même travail, femmes "carpettes" pour un mari ou un compagnon qui d'ailleurs se vautre sur d'autres "carpettes" ou femmes seulement vues par leur mari leur compagnon comme "bobonnes", femmes snobées par leur mec... Balancez le votre porc ! Et investissez la Toile avec votre parole, votre écriture !

... Cependant, il me vient l'idée de lancer #jeloujadormogentimatou afin que les femmes bien traitées, vénérées, choyées, amourisées, puissent témoigner du bonheur de toute une vie qu'elles ont, de vivre avec un homme "bien" ! ... Car, de ces hommes là, de ces hommes "bien", il en existe plus qu'on ne le croit et l'on n'en parle guère trop (il est vrai que ces hommes là ne sont pas forcément des hommes qui "se mettent en avant" en public!)...

Cela dit... "pauvre homme bien Musulman! (il doit, pour se conformer à la religion, au coran, à la tradition, montrer à Allah et aux autres musulmans de sa famille qu'il est le "seigneur et maître, le grand décideur, pour sa femme qui doit être voilée en public, et à la maison, demeurer à l'arrière quand les invités hommes viennent manger le couscous ou boire le thé à la menthe)...

Vous en connaissez beaucoup, de ces "hommes bien Musulmans" qui dérogent au coran, à la loi d'Allah, en ce qui concerne le statut de la Femme dans la société ?

... Certaines femmes, peut-être parce qu'elles sont de grandes artistes du cinéma ou de la littérature, ou des femmes qui bénéficient d'un statut social assez privilégié... Ne semblent pas se sentir concernées en tant que femmes, par le "machisme" (ou le "sexisme") des hommes à leur égard... du fait de leur statut privilégié, du fait de leur notoriété reconnue (notoriété, d'ailleurs, qui "ne date pas d'hier" mais traverse 2 ou 3 générations) ; et donc, n'adhèrent pas à "balancetonporc" qu'elles ne soutiennent pas non plus, se "démarquant" ainsi du sentiment commun partagé par un grand nombre de femmes... Elles disent, ces femmes qui n'adhèrent pas à "balancetonporc", que ce n'est point en lançant un tel mouvement de libération de la parole, un tel "défouloir", que l'on fera avancer la cause des femmes...

Soit... Mais de là à, comme Catherine Deneuve, en arriver à s'offusquer que l'on demande le retrait de la présidence des Césars à Roman Polanski condamné pour le viol d'une mineure, je trouve cela, avec une réhabilitation de Roman Polanski, "proprement scandaleux" ! Comment? Un type, sous prétexte qu'il est un artiste de grand talent (un grand et célèbre producteur de films), alors qu'il a violé une mineure et qu'il a été condamné, quand bien même 20 ans se seraient écoulés depuis les faits qui lui sont reprochés... Pourrait-il être "blanchi", pardonné, réhabilité ?

Cela "me gonfle" toute cette "clique" de personnages célèbres, d'intellectuels, de penseurs, dont certains de ces personnages sont des femmes... Qui ont tous plus ou moins un discours ambigu lorsqu'ils critiquent ou déconsidèrent telle ou telle action menée pour défendre, soutenir une cause "sensible" (en l'occurrence avec "balancetonporc" la cause des femmes maltraitées) en s'organisant en "collectifs" ou en groupes d'action militante et justifiée)...

L' argument qui est celui, avancé par certains de ces personnages bénéficiant d'un statut privilégié dans le monde du spectacle, de l'audiovisuel, de la culture, de la politique, à savoir que "balancetonporc" ne fait pas avancer la cause des femmes... Est un argument FALLACIEUX !

La rue, le monde de la rue des gens "ordinaires" que nous sommes (et dont je fais partie), le peuple, les dizaines de milliers de ces gens "ordinaires" qui s'expriment -à leur manière certes- sur les réseaux sociaux, le peuple de France dans son immense majorité de gens qui se lèvent le matin pour aller travailler, qui se rendent dans les grandes surfaces commerciales pour leurs achats, qui vont voir des matches de foot ou de rugby, qui regardent des émissions "grand public" de télévision, qui élèvent des enfants, habitent dans des lotissements pavillonaires ou dans des HLM, qui paient des impôts, des contraventions, qui vont en vacances l'été en camping ou en mobilhome... C'est cela, tout cela, oui, la voix de la France, la voix dont il importe qu'elle soit écoutée (et non "snobée" ou infirmée par une clique de "privilégiés bunkérisés" qui se sont tous "donné le mot" pour dire, chaque fois que les gens descendent dans la rue ou se mobilisent pour une cause juste, "qu'il n'y a pas de quoi en faire un fromage"!)...

Si "il n'y a pas de quoi en faire un fromage" de "balancetonporc"... ça fera pas non plus avancer la cause des femmes !

Bon sang, est-ce que tous ces privilégiés, tous ces intellectuels au discours ambigu, est-ce que tous ces politiques, est-ce que tous ces "grands penseurs médiatisés", est-ce que toute cette nomenklatura de vedettes du cinéma, de la télé, du théâtre, de la littérature... Ils la font avancer tant que ça, la cause des femmes ? (Il faut déjà voir comment ils vivent entre eux, ce qu'ils se font, ce dans quoi ils tripotent... et les entendre causer en coulisse... et si la femme, chez eux, finalement est mieux traitée-du moins certaines des leurs)...


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lundi, octobre 16 2017

Le discours de Macron à la télé ...

... Le discours de Macron : une vision intellectuelle... Il croit que les riches vont jouer le jeu parce qu'on sera à leur égard plus conciliant (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui dépensent une partie de leur argent pour investir, inover et créer ainsi de l'emploi -mais pas forcément pour des raisons uniquement humanitaires)... Et il croit que les barbares vont se civiliser parce qu'on va leur faire une école qui les rendra moins barbares... (A l'exception cependant, de quelques uns d'entre eux qui seront -plus ou moins- "touchés par la grâce")...

La réalité n'est autre (et n'a jamais été autre) que :

Plus on est conciliant avec les riches, et plus ils en profitent pour devenir encore plus riches...

Et quand on fait une école pour rendre les barbares moins barbares, ils se déchaînent encore plus et finissent par foutre le feu à l'école...

Ce qu'il faut c'est combattre les barbares jusqu'à ce qu'ils disparaissent, et combattre les riches pour leur faire rendre gorge de tout ce qu'ils ont pris d'autorité et de droit à un qu'ils sont contre mille...

Et dans ce double combat, de la plus grande vigueur, contre les barbares, et contre les riches il ne faut pas "faire dans la dentelle" !

Les gouvernements, de droite et de gauche, qui se réclament de la démocratie et de la liberté, "font dans la dentelle"...

Nos sociétés qui se définissent par la voix de leurs penseurs et de leurs intellectuels, développées économiquement et de progrès social, "font dans la dentelle"...

Les dictatures "pures et dures" et les dictatures "avec un semblant de démocratie", "font moins dans la dentelle" mais elles le font, moins dans la dentelle, seulement au profit d'une minorité qui elle, possède tous les pouvoirs et toutes les richesses en s'arrogeant tous les droits...

Et globalement, dans les démocraties (ou ce qui y ressemble) et dans les dictatures ; dans les sociétés définies développées et de progrès social ou dans les sociétés définies "en voie de développement" où le commun des mortels gagne au mieux (un sur dix d'entre eux) 300 euro par mois... La loi, le droit, le pouvoir, la propriété, les richesses, tout cela c'est pour une même minorité de un contre mille... Et les intellectuels et les penseurs disent presque tous qu'il y aurait moins de barbares qui foutent le feu à l'école et des coups de couteau aux gens, s'il y avait moins de pauvreté, moins d'exclusion, moins d'injustice (et en ce sens, ils incitent les barbares à demeurer des barbares – mais des barbares définis comme étant des victimes soit dit en passant plus victimes encore que les vraies victimes !... Et il y en a très peu d'entre eux, de ces intellectuels et de ces penseurs et de ces politiques (dont Emmanuel Macron fait partie), qui disent que sept milliards d'humains sur terre exercent une pression d'activité trop forte sur la planète (Ils croient tous à une croissance qui va continuer avec un peu plus de préoccupation écologique, et ont déjà dans leurs cartons en fonction des avancées technologiques et des nouvelles innovations notamment dans la science du vivant, les plans, les projets, les prospectives de ce que sera le monde de 2090, 2100)...

En vérité, ce monde de 2090/2100, ne sera pas, ne ressemblera pas du tout, à tout ce qui a été prévu, anticipé, imaginé, rêvé, et dont les plans des "architectes" sont dans les cartons...


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