Le 17 juin 1696, Jean III Sobieski, probablement le plus grand monarque que la Pologne ait jamais connu, venait de mourir à Wilanow, laissant derrière lui une couronne qui, selon l'usage, était élective. Henri III par exemple, alors qu'il n'était encore que duc d'Anjou, avait proposé sa candidature et avait été bel et bien élu roi de Pologne, honneur qu'il goûta peu et que la mort de son frère, Charles IX, le fit abandonner au grand galop pour revenir se faire sacrer roi dans son pays natal.

Par son mariage avec une aristocrate française, Marie-Casimire de La Grange d'Arquien, Jean Sobieski laissait derrière lui trois garçons susceptibles de se faire élire derrière lui : James, prince de la couronne, Alexandre et Constantin.

De gauche à droite, entourant le portrait de leur père et époux, Jean III Sobieski, les princes Constantin et James, le prince Alexandre, la reine Marie-Casimire et la princesse Thérèse qui épousera Maximilien II, Electeur de Bavière.