Le Thème :

A Paris, David Hoffman est un jeune homme qui a refusé de grandir dans sa tête depuis la mort de son père, archéologue dans le désert du Ténéré. Sa mère, une vendeuse de parfums dans une galerie du Carrousel du Louvre s'appuie désespérément sur son frère psychologue pour chasser les « démons » de l'esprit de son fils. David refuse son aide et se réfugie dans l'écriture stérile et immature.

Une jeune fille virtuelle, Mélanie, qui semble être sa muse incarnée, se penche sur lui et l'aide à exorciser ses peurs. Ensemble il vont entreprendre une véritable odyssée de l'écriture. Ce périple les conduira sur les traces de Gérard Hoffman, le père de David. Le jeune homme éprouve un véritable amour pour sa « maîtresse d'écriture » qui le transfigurera tout au long de sa quête du père disparu !... (Sélection du Prix Alexandrie 2007)

Le plus personnel, peut-être, des textes que j’ai lus jusqu’ici sous la plume de Jean-Luc Flines. Certes, le lecteur se retrouve confronté à son univers habituel, entre surréalisme et poésie, qui peut en énerver ou en lasser plus d’un – moi y compris, je l’avoue avec franchise.

Mais, pourvu qu’on tienne le coup et qu’on continue à avancer, ce récit s’enrichit (en tous cas dans sa première partie) d’une réflexion très intéressante sur l’écriture. Flines parle ici comme un véritable créateur et évoque en conséquence le problème de notre pourquoi et de notre comment. Non seulement en tant qu’individu lambda mais aussi en tant qu’écrivain. Pourquoi écrivons-nous ? Pourquoi les artistes créent-ils, à différents niveaux ? Pourquoi si tout cela ne semble avoir aucune importance, demeurer inconnu ou mal apprécié ? Et pourquoi doit-on écrire ou créer ? … ;o)

A télécharger sur Alexandrie.