Le Thème :

Roman au parfum exotique qui se dilue sous les oliviers de la Basse-Provence dans les effluves d'une cuisine épicée. Un roman cruel mettant en scène une femme et un homme peu scrupuleux sur les moyens quand il s'agit de thésauriser, d'amonceler les victuailles qui vont engraisser leur florissante couvée ; mais aussi un roman rédempteur où le regard, derrière la vilénie des actes, sait entrevoir l'infime beauté des êtres. (Prix Spécial du Jury Alexandrie 2007)

On m’avait dit le plus grand bien de ce roman et je l’avoue : je suis déçue. Oh ! Il n’y a rien à reprendre à la construction de ce livre et certainement rien à l’orthographe ou à la grammaire de l’auteur.

Mais quelle amertume ! On dirait de l’acide.

Encore pourrait-on s’y habituer si l’auteur faisait montre de recul envers les tares, effectivement épouvantables, qu’elle dénonce. Mais c’est loin d’être le cas. J’ai eu même très souvent l’impression de lire un pamphlet. Je crois l’avoir déjà dit : je n’ai rien contre mais enfin, dans un roman, voilà un exercice dangereux et qui nécessite un souffle permanent qui fait ici défaut.

Et puis, à mes yeux, l’écriture, si brutale, si impitoyable qu’elle puisse être, doit avant tout apaiser celui qui écrit. Or je suis sortie de ce livre avec l’impression que, bien loin de les avoir calmées, son roman n’avait fait qu’exacerber les plaies secrètes de Marie-Madeleine Hermet. D’où mon malaise – un malaise dont je ne parviens pas à me libérer. Déjà, « Les Poèmes de la Nuit » m’avait causé une sensation mitigée mais avec « Xénobie … » et tout en ne niant pas la puissance qui souffle dans certaines pages, cette sensation empire. Désolée. :polichap:

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