Le Thème :

Ambiance feutrée, « La Nuit est le jour » rassemble une quarantaine de poèmes écrits la nuit, dans l’intimité d’un appartement parisien. Le temps qui passe, la sensualité, les angoisses, de nombreux thèmes sont abordés avec pudeur et sincérité. L’univers d’un jeune homme qui se dévoile au fil des mots ...

On sent ici se tordre et se détordre un tempérament d’écorché vif qui aime à s’abreuver à la coupe de l’amertume parce qu’il y puise ses meilleurs vers.

Certes, quelques poèmes se tournent vers le plaisir et une sorte d’apaisement. Mais ils sont rares et l’on retiendra surtout la gifle finale de « Mondanités », l’orgueilleuse volonté d’ « Abyssales Pensées », la lâcheté masochiste dont fait preuve le héros de « Tuer l’écrivain », l’amère certitude de « Monty le sait » ou de « Je finirai sous … »

Le seul « reproche » qu’on puisse faire à ce recueil, c’est de se cantonner dans des thèmes classiques alors que, avec la sensibilité qui est la sienne, on peut penser que l’auteur pourrait en découvrir de plus personnels - et nous emmener à sa suite pour les explorer.

Néanmoins – et malgré quelques fautes d’accord qui détonnent sur la qualité des textes présentés – une excellente lecture. ;o)

A télécharger sur Alexandrie.