Saint-Simon nous dite encore :

"... ... Melle de Guise malgré ce grand contredit, entreprit cette grande affaire et elle en vint à bout. Tous les respects dus à une petite-fille de France furent conservés : M. de Guise n'eut qu'un ployant devant Madame sa femme ; il lui donnait la serviette, et, quand elle était dans son fauteuil et qu'elle avait déployé sa serviette, M. de Guise debout, elle ordonnait qu'on lui apportât un couvert, qui était toujours prêt au buffet ; ce couvert se mettait en retour au bout de la table ; puis, elle disait à M. de Guise de s'y mettre, et il s'y mettait.

Tout le reste était observé avec la même exactitude et cela se recommençait tous les jours, sans que le rang de la femme baissât en rien, ni que, pour ce grand mariage, celui de M. de Guise en ait augmenté de quoi que ce soit. ... ..."

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'épouse une petite-fille de France n'allait pas sans complications ménagères, même lorsqu'on appartenait soi-même à la haute aristocratie. ;o)