Le Thème :

Quelques écorchures au gré des aventures, des amours, des arrivées et des départs au milieu de la multitude d'une grande métropole d'Asie. Solitudes égarées, dans la foule, le vacarme, le brouhaha de la vie Tokyoite. La foule, le bruit, les voitures, les bars, l'alcool, les gens. La femme qui vient qui part, qui repart ... et des mots, des phrases qui surgissent de la nuit.

Ces poèmes en vers libres sont hantés par un double spectre, celui de la mer et celui de la lune, symboles qui, selon une certaine Tradition, ont évidemment partie liée avec la Femme. A l’arrière-plan, l’union d’un couple dont la meilleure expression est peut-être celle-ci : « Tu te parles avec ma bouche/Tu te caresses avec mes mains/Tu t’envahis avec mon corps.»

Du coup, on pourrait aussi discerner une certaine passivité caractérisant le personnage mâle, face à une femme beaucoup plus active et presque directive.

Mais c'est la mélancolie qui emporte le tout, avec le sentiment d’inanité des choses qui vont, viennent et s’en retournent.

Pour moi, il y a un peu dichotomie entre « Crépuscules » et « Ecorchures. » Les images évoquées dans cette seconde partie me semblent plus cohérentes. Je me doute bien cependant que, pour certains poèmes, l’auteur a joué avec les assonances et les mots – ce qui est évidemment normal en poésie – mais le résultat, surtout pour « Crépuscules », ne me convainc pas personnellement.

Cela dit, mon avis ne peut être que purement subjectif, la poésie versifiée n’étant pas mon genre de lectures préféré. ;o)

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