Si "La Sagesse des Fouch" abordait le problème du choix de société sur le mode ironique et volontiers cynique, cette "Vie Extraordinaire d'Adam Borvis" fait plutôt appel à la tendresse et à la poésie.

A peine âgé de six ans, le petit Adam Borvis, en vacances à la montagne avec ses parents, rencontre un vieil et sympathique ermite qui a choisi de s'écarter de notre monde afin de mieux l'apprécier. Quand il renvoie l'enfant chez lui, il lui offre une petite fusée en bois - pour assurer l'alimentaire, cet ermite fabrique en effet des jouets - et cette jolie phrase (citation de mémoire) : "Chacun de nous a sa propre galaxie à atteindre et tu es le seul à savoir quelle sera la meilleure pour toi."

Ces paroles, Adam ne les oubliera jamais. Il en fera même son credo existentiel.

Dès sa majorité, il semble s'évanouir dans la nature tout en prenant la précaution de rassurer ses parents sur sa bonne santé par l'envoi de lettre régulières. Il a, leur dit-il, gagné un pays dont le nom se retrouve, codé, dans certaines phrases de ses missives. La police renonce bientôt mais le détective privé engagé par les Borvis finit par découvrir Adam, qui a choisi de s'établir au pays de Laxness : l'Islande. Dans la façon de vivre des Islandais, dans leur vision de l'univers, Adam commence à découvrir qui il est et pourquoi il est ...

(A suivre ... ;o))