A la fin de l'ouvrage cité plus bas, Klein se lance dans une extraordinaire tirade sur l'Homme dont l'extrait ci-dessous résume à merveille l'amertume, l'ironie ... et la tristesse furieuse :

... ... Je ne crois plus à LA révolution à laquelle j'ai cru autrefois.

A une société socialiste, communiste ou anarchiste dans laquelle tout un chacun est heureux et satisfait. Au sein de laquelle tous sont égaux, où il n'y a plus d'injustices, pas de corruption, pas de haine, pas de jalousie, pas de domination, pas d'exploitation de l'homme par l'homme, pas de meurtres ni d'assassinats, pas de criminalité, pas de taules, pas d'oppression, pas de racisme. Où il n'y aura plus toutes ces choses qui sont contenues dans les douze lettres du mot IMPERIALISME. Ce sont là des articles de foi comme peuvent les professer des Témoins de Jéhovah, qui pensent qu'ils pourront un jour connaître tout ça en entrant au Ciel. (Ici, cela vaut en plus pour tous les animaux sauvages.) ... ...

La Mort Mercenaire- Hans-Joachim Klein - Le Seuil.