Le thème :

Cette nouvelle atypique vous fera voyager et découvrir un Japon insolite du 19e siècle, non pas celui des samouraïs mais plutôt l'univers des peintres d'aquarelles et d'estampes au travers du drame de la jeune artiste "Gofun Shiryuki" atteinte de saturnisme, maladie liée à son art. C'est le récit d'une amitié un peu surnaturelle qui sublimera un autre peintre, femme elle aussi, Haru Asakaïdo. Au travers de cette histoire inédite, Jean-Luc Flines essaie de nous communiquer son admiration de peintre et d'illustrateur pour les estampes japonaises.

Très joli hommage rendu par Jean-Luc Flines à l'une des civilisations les plus raffinées qui soient, le Japon, et à l'art de l'estampe vu par des maîtres comme cet Hokusaï que les Goncourt furent parmi les premiers à faire connaître en France.

On retrouve ici cette fascination pour la Mort, prolongation logique de la vie, qui hante l'imaginaire japonais, le plus souvent sous la forme du suicide (un thème qui transparaît aussi bien chez Mishima, lequel passa d'ailleurs à l'acte, que chez Ôé ou Murakami Hakuri avec sa "Ballade de l'Impossible").

Car en fait, n'assistons-nous pas à un suicide lent, programmé, par l'absorption régulière et voluptueuse du blanc de céruse que l'héroïne estime seul capable de convenir à son art ?

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