Pour la quatrième de couverture :

L’auteur expose une réflexion basée sur les idées et les faits qui, avec le temps, sont devenus notre mémoire et le confort de nos habitudes et croyances quotidiennes. Le monde est, au sens large, ce que les Humains en font, activement ou en laissant faire. La société des humains est embarquée sur une nef qui navigue désormais à vue, sans destination particulière et sans autre ambition que l’exploitation des uns par les autres, partout où le bateau jette l’ancre.

Aussi, pour retarder le chaos que semble annoncer notre proche avenir, il est temps de retrouver les liens positifs qui rapprochent les contenus des contenants et faire cohabiter harmonieusement les aspects matériels et moraux d’un tout auquel, bon gré, mal gré, nous participons existentiellement pendant un certain temps. Notre souci de parents est de faire en sorte que la “Terre-Mère” demeure et continue d'offrir à nos enfants, ainsi qu'à leurs descendants, tout ce dont la vie a besoin pour se perpétuer, longtemps encore.

Cet essai qui fait alterner la logique et la sûreté du trait avec un petit ton pince-sans-rire (sauf sur la fin) est à découvrir. Il me semble d'inspiration nettement rousseauiste et je trouve certaines des propositions émises (là encore sur la fin) assez utopistes mais il a le mérite de croire en l'Homme pourvu que celui-ci se réconcilie avec la Nature. Quoi qu'il en soit, la réflexion est solide, argumentée et rédigée en un style tout à fait accessible.

Des pensées à découvrir donc avec la nécessité de revenir sur certaines d'entre elles (comme celles sur l'éducation ou encore l'emploi des chômeurs) pour méditer un peu. En outre, le titre tout comme les illustrations dégagent une grande et salutaire impression de fraîcheur et de sérénité - ce qui ne fait qu'ajouter au charme de l'ensemble.

Donc, écologistes et amis de la Nature qui traînez par ici, allez télécharger cet ouvrage sur Alexandrie. Vous ne devriez pas vous en repentir. ;o)