Il est étrange de constater que, si les plaintes déposées contre les internautes téléchargeant morceaux de musique et copies de films sur le Net sont tout de suite accélérées, les plaintes à l'encontre des réseaux pédophiles passant par ce même Net le sont, quant à elle, à un train de sénateur.

Un article (dont je n'ai pu retrouver le lien) sur "Le Bouclier" fait entre autres remarquer que, si un dingue de musique ou de vidéo "normales" se voit couper son accès à l'ADSL avant même d'avoir été jugé, le pédophile, lui, conserve l'usage de sa ligne. Plutôt curieux, non ?

Les intérêts financiers des majors seraient donc plus importants que ceux de ces enfants et adolescents exploités dans le plus répugnant des trafics ? Un malheureux qui pirate un peu de musique parce qu'il n'a pas les moyens de se payer tout ce qu'il voit dans les bacs des disquaires est donc, pour la société, bien plus nuisible qu'un pédophile ? Les fournisseurs d'accès à l'Internet ont tous les droits quand il s'agit de dénoncer le musicomaniaque mais pas dès que l'on parle de traquer un ou plusieurs pédophiles ?

Si oui, la question est : pourquoi ?