Les hommes politiques et les "retours de bâton" du passé .

Depuis quelques temps, on retrouve à la une de la presse et diffusés au sein de nombreux médias, des affaires mettant en cause des hommes publics , en raison de propos ou d'écrits anciennement exprimés par ces derniers. On peut citer l'exemple de Frédéric Miterrand, rattrapé par son passé d'écrivain, ("La mauvaise vie"), où son texte peut laisser affleurer des penchants pour la pédophilie . On peut aussi faire référence aux paroles de David Douillet, ex-champion de judo reconverti dans la vie politique et mis en cause , suite à l'exhumation d'un interview, dont certaines phrases ont une coloration de misogynie teintée d'homophobie. Ces évènements sont à l'image de faits récents qui ont contribué à mettre en difficulté l'actuel ministre de l'intérieur, M.Brice Hortefeux, lors de "dérapages verbaux incontrôlés" assimilables à des "saillies" racistes.



Les exigences du "politiquement correct" commencent à miner le terrain politique, et redonnent donc de la vigueur au vieux dicton qui préconise de " tourner sept fois sa langue dans sa bouche" avant d'émettre la moindre phrase. Ce genre d'anecdote vient constituer les "potins" du monde politique, faits divers plus ou moins légers qui viennent alimenter les conversartions et nourrir d'éventuelles joutes oratoires politiques.

L'expression issue de la culture urbaine__