Le Sceau de l'encre
Par mary-j-dan le mercredi, janvier 6 2010, 20:35 - Mes ouvrages - Lien permanent
Avant-propos
Ce roman sera-t-il l’ultime confidence de mes chimères ? L’écriture, mon besoin d’écrire sera toujours aussi absolu, au moins autant que celui de m’alimenter et de me désaltérer, mais raconter des histoires est une construction qui a fini par déserter mes exigences. Le dernier chapitre de ce livre caractérise mon mal-être à m’identifier trop intimement à mes personnages. J’ai été Prudence, Luna, et à cette heure je suis Émilie. J’ai aimé Stéphane, Livio, j’aime Soann… Aujourd’hui je pressens le danger, celui qui me mènerait au refus de la réalité, celle qui fait que je suis ce que je suis et non pas une fée dotée de talents aux pouvoirs infinis. On ne peut vivre perpétuellement dans le rêve, dans les désirs inassouvissables, au risque de sombrer dans la déraison.
Comment dire… cet avant-propos ne serait-il qu’une farce ? une œillade ? une énième fiction ? Plus que jamais je doute, et je ne dois jurer de rien.
Qu’il soit écrivain, parolier, ou artiste peintre, dans ses créations l’auteur s’appuie parfois, souvent même, sur des faits, son état d’esprit actuel ou passé. Certains n’en sont pas conscients, d’autres le contestent ou plus simplement l’assument. Cette vérité, presque une lapalissade, me sert de support pour communiquer une information fragmentaire :
Le Sceau de l’encre n’est pas qu’un produit de l’imaginaire. Quelques passages, retracés fidèlement, sont issus de la réalité, d’événements vécus au cours de ma vie. Ainsi, sous le couvert d’une fiction, j’ai mêlé le réel et l’irréel.
Mary J’Dan
Son résumé
Sans l’avoir prémédité, Émilie est en fugue, et sa préférence va à sa nouvelle vie d’errance plutôt qu’à celle qui la liait à son époux. Sans plus aucun bien matériel, elle fuit au plus loin de Paris. Au gré de ses étapes, elle est poursuivie par un rêve qu’elle reçoit chapitre après chapitre, un feuilleton onirique en quelque sorte. Lors d’une halte dans un petit village, elle est attirée par le titre et le résumé d’un livre sur l’étalage d’un bouquiniste :
Meurtres en série, crimes impunis !
Depuis 1929, de nombreux décès, tous plus étranges les uns que les autres, n’ont jamais été élucidés. Peut-on parler d’assassinats ? Y a-t-il un meurtrier ? Si oui, comment procède-t-il ? Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, et malgré les investigations policières et les recherches des meilleurs médecins légistes, aucune cause n’a pu être imputée à ces décès. Cependant, tous ces trépassés ont un point commun : l’encre ! Selon les besoins de ses enquêtes, l’auteur change de casquette pour faciliter ses prospections et a ainsi accès aux archives de la police. Tantôt détective, tantôt journaliste, il espère bien dénouer cette énigme, peut-être avec l’aide de ses lecteurs.
Les révélations de l’auteur – qu’elle rencontrera peu après – sur la véritable identité des victimes, dévoileront le lien entre ces dernières et ses rêves. Tout semble se rattacher au personnage central de son rêve feuilletonnesque : Foldom, lui-même en connexion permanente avec l’Égypte ancienne. De sa main entremetteuse et du fin fond de cette Égypte disparue, Ahmès dirigera ses derniers descendants sur le chemin d’Émilie.
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