Cogito les pieds dans l'eau Le résumé :

L’auteur expose une réflexion basée sur les idées et les faits qui, avec le temps, sont devenus notre mémoire et le confort de nos habitudes et croyances quotidiennes. Le monde est, au sens large, ce que les Humains en font, activement ou en laissant faire. La société des humains est embarquée sur une nef qui navigue désormais à vue, sans destination particulière et sans autre ambition que l’exploitation des uns par les autres, partout où le bateau jette l’ancre. Aussi, pour retarder le chaos que semble annoncer notre proche avenir, il est temps de retrouver les liens positifs qui rapprochent les contenus des contenants et faire cohabiter harmonieusement les aspects matériels et moraux d’un tout auquel, bon gré, mal gré, nous participons existentiellement pendant un certain temps. Notre souci de parents est de faire en sorte que la “Terre-Mère” demeure et continue d'offrir à nos enfants, ainsi qu'à leurs descendants, tout ce dont la vie a besoin pour se perpétuer, longtemps encore. (Sélection du Prix Alexandrie 2008)

J’ai été littéralement subjuguée, cet essai est absolument remarquable, même si je n’adhère pas à la totalité des points soulignés. L’auteur soulève l’éternelle question : Et après la vie ? À chacun sa propre conception de l’après, puisque la vérité ne nous appartient pas. Pouvons nous être certain que rien n’est dû au hasard et que si nous venons de quelque part, cela ne peut être sans fondement, sans but précis ? Nul ne peut l’affirmer, cependant c’est ce que me suggère ma raison. Je me refuse donc à croire que « La vie humaine pourrait être un phénomène occasionnel… » La soi-disant fatalité, ou probabilité, a une tonalité discordante avec le « pourquoi » qui a forcément sa réponse quelque part. Les enfants occupent une large place dans cet ouvrage, ce que je comprends aisément, ils sont l’avenir. Le chapitre où il est fait référence au comportement humain en société est excellent. Effectivement, l’homme est une menace pour l’homme et j’ajouterais que l’expérience des uns ne profite jamais aux autres. Monsieur Georges Philippe Rieker est un doux rêveur. J’en veux pour preuve son interprétation de la société idéale… Pour un monde meilleur… Pour une nécessaire révolution culturelle générale. En fin d’ouvrage, dans « Éléments de conclusion », il est dit : « … la nature est en partie bétonnée… ». Certes c’est une vraie calamité, mais la population ne cesse de croître et les besoins en logements sont un cruel dilemme alors, béton ou bidonville ? Monsieur Rieker nous soumet donc une solution, La solution : « Une planète où tout serait à recommencer ». À combien pouvons-nous estimer ce voyage vers un autre monde ? Et puis, je ne suis pas certaine que nous ne reproduirions pas les mêmes erreurs. Toujours plus d’argent, de béton etc. et nous retomberions dans les mêmes travers. ''J’ai passé un extraordinaire moment de lecture avec « Cogito les pieds dans l’eau ». Merci infiniment, monsieur Georges Philippe Rieker. ''
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