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Un conte est, par définition, destiné aux enfants, mais celui-ci, tout adulte peut se l’approprier parce que…
Cette nouvelle est débordante de clins d’œil, de métaphores et chacun d’entre nous peut se reconnaître dans cet arbre, avec tous nos « si » et nos « peut-être ».
Avec un talent et une adresse incontestable, l’auteur dessine, au travers de cet arbre, toutes nos interrogations, nos doutes, notre quête perpétuelle d’un ailleurs où l’herbe est supposée être plus verte, d’un autrement. Mais, « ces fichus balancements » ! Puis un jour, survient la magie de la rencontre. L’autre nous aidera-t-il dans la prise d’une décision ? Surgit alors la crainte de ne pas avoir su saisir sa chance. Ah ! « Ces fichus balancements » ! Et si un seul vœu était possible ? Quoique, à bien y réfléchir, il en faudrait un deuxième, puis un autre… Éternellement insatisfaits, nous en voulons toujours plus. Que de choix difficiles, d’indécisions, d’interrogations, et cet ailleurs que nous apporterait-il ?
« Madame Solitude » et son comparse « Monsieur Silence » nous incitent à la rencontre de notre double, car il y en a bien un n’est-ce pas ? Au bout de cette quête il n’y a que deux options : le renoncement ou la paix retrouvée. Enfin, peut-être ! Ah ! « Ces fichus balancements » !

Ce conte est un véritable enchantement, un bijou à lire impérativement.

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