Maurice, un ancien marin reconverti, par vengeance, dans les casses de banque, sous une couverture de garagiste collectionneur de vieilles voitures, mène une vie de famille « sans reproche », avec une épouse issue d'un milieu très « comme il faut » et un enfant de quatre ans « qui promet ». Il s'est associé les deux employés de son garage, tous les deux assez maladroits. La bande vient d'effectuer son dernier casse quand une loi - la loi « Ysoult » - entre enfin en application qui interdit désormais aux agences des banques de détenir des fonds. Maurice et sa bande doivent se reconvertir. Ce dernier casse a tourné à la tragédie, mais la suite s'avère si « heureuse » pour Maurice, sa famille et sa bande qu'il en fait sa nouvelle stratégie, à l'image du jeu « en mort inversé » - une manière de jouer certains coups au bridge, ce jeu qu'il a appris quand il était quartier-maître dans la « Royale » et dont il raffole.

Voici ce qu'en pense un lecteur : Commentaire de Yquem : Son évaluation : coeur pleincoeur pleincoeur pleincoeur pleincoeur plein

C'est un joli petit roman, pas vraiment policier mais un peu tout de même. C'est très agréable de lire un roman dont une partie a lieu dans des endroits que l'on connaît soi-même (Montparnasse, jardin du Luxembourg), cela donne presque l'impression d'être ... au cinéma. La Dedeuche est quasiment traitée comme un personnage, cela augmente le côté surréaliste de l'histoire ! Un très bon moment.

Réponse de l'auteur au commentaire de Yquem :

Merci Yquem pour ce compliment. Le quartier, en effet, je peux le décrire en détail, y ayant vécu près de 40 ans. Quant à la Deudeuche, je n'avais pas cherché à en faire un personnage, mais si tu le prends comme ça, après tout... elle le mérite bien, vu son ancienneté. Et il faudra lire la suite, "Coffiots dans la Ville Close", qui devrait bientôt sortir dans la bibliothèque d'Alexandrie mais qu'ont peut déjà trouver sur mon blog (dans la version non encore entièrement corrigée). Merci encore, et bonnes lectures. Bruno

De mon côté, j'ai beaucoup apprécié le léger de l'histoire et le savoureux des dialogues.

Commentaire de Woland :

Si l'on tient compte du fait - et il faut en tenir compte - que "Coffiots ..." a d'abord été diffusé en feuilleton sur le blog alexandrin de l'auteur, on ne peut que saluer ici le résultat obtenu.

Commencée en drame, l'histoire tourne vite à la comédie vaguement audiardesque. Les personnages sont bien campés, les dialogues savoureux, le rythme bien enlevé : même si la "morale" s'en trouve un peu égratignée, le lecteur n'y trouve pas moins son compte, à savoir s'amuser en se délassant.

Une toute petite remarque cependant : il est un peu trop facile pour les Le Ménech d'adopter le jeune Sébastien. J'ai constaté que l'auteur avait tenté d'y parer mais cela reste tout de même un point critique.

Comme c'est le seul de "Coffiots ...", il n'y a vraiment pas de quoi fouetter un chat. Cordialement. ;o)

Son évaluation :coeur pleincoeur pleincoeur pleincoeur pleinmi coeur Réponse de l'auteur au commentaire de Woland :

Un seul point critique de ta part, Sylvie, ça me semble magique !
Un grand merci pour ton commentaire. S'il est vrai qu'en lisant ce livre, le lecteurs s'amuse en se délassant, j'ai gagné mon pari, et même au delà puisque moi je me suis bien amusé, mais, question délassement, c'est autre chose : essayer, tous les jours, de trouver un nouveau rebondissement qui laisse attendre une autre surprise pour le lendemain. l'exercice est un peu...acrobatique.
Mais ça me va bien.
Donc, comme je l'ai annoncé aux lecteurs de mon blog, je recommence le 1er octobre, mais pour 31 jours seulement, et encore avec les Le Ménech. Le titre de ce nouvel épisode ? Je le chercherai le 30 septembre. Merci encore.

Pour ma part : je me suis fort amusée à suivre ce texte de jour en jour sur le blog de l'auteur. Et le savoureux des dialogues "à la Audiart" que souligne Sylvie fait partie du charme de ce livre.

Commentaire de Mahaut : Son évaluation : coeur pleincoeur pleincoeur pleincoeur pleinmi coeur

Léger, plaisant, enlevé, subtil, amusant... tels sont les qualificatifs que nous pourrions donner à cette histoire. Immoral, endiablé, naïf...telles sont les descriptions de ces personnalités que sont les Le Menech et leurs aides. Ce roman a la légèreté d'une plume. Ses protagonistes sont les acteurs d'une farce qui, d'action illégale en action illégale, se voient confortés par le soupçon et les manigances des représentants de l'ordre. Chaque fois qu'on les croit en danger, tout tourne en leur faveur, pour leur plaisir ou leur enrichissement, Et le Le Menech n'en peuvent rien... Ils sont tellement dévoués, tellement attachants. Et tout est visuel, sensitif, empathique... Un roman admirable pour se détendre et s'amuser... Que de plus demande le peuple ?''

Réponse de l'auteur au commentaire de Mahaut :

Le peuple ? Il demandait "La mort !". Mais plus maintenant. Maintenant le peuple s'amuse. Oui, j'arrive mieux à faire parler les mauvais, les gangsters, que les flics, supposés être les bons, les gentils. Mais là, parfois, les rôles sont inversés. Il n'y a pas meilleur garçon que le chef du gang. Et que dire de sa femme ! Merci Marianne pour ton compliment. Je voudrais que la suite, car il y en a une, soit aussi plaisante que ce premier tome de la série des Le Menech.''