Sept heures, gare des Guillemins.
Dans la salle des pas perdus, je commence à m'inquiéter sérieusement : combien serons-nous ? Qui sera là ? Le train part dans une demi-heure et je n'identifie toujours personne. Pourvu que Michèle vienne, j'ai hâte de la revoir, qui sait, peut-être de la tenir à nouveau dans mes bras...
Allez, on y va.
Ouf, ce sac, lourd ! Qu'est-ce qui m'a pris de prendre le syllabus de pathologie digestive, probablement pas le temps de m'y plonger. Cette session à Farnières est une vraie folie. Mais le dixième anniversaire du groupe, ça s' loupe pas.
Comme cette gare a changé. Le marchand de hot-dogs est fermé, le buffet aussi, et le hall est encombré de boutiques qui bouchent l'horizon.
Personne en vue !
Monter sur le quai ? Le train sera gare latérale. Pierre-Charles a-t-il bien demandé l'arrêt exceptionnel en gare de Grand-Halleux ? Il oublie parfois. Quand j'étais gosse, tous les trains s'arrêtaient à Grand-Halleux, sauf le Luxembourg-Vintimille. Et Oncle Gus ? Sera-t-il bien là, avec la Fiesta pour monter les bagages ? C'est que, pour aller à Farnières, 'y a que 2 kilomètres, mais ça grimpe caretge !
7h15, toujours personne.
A moins que...
Ah, si, voilà Henri. Ouf, ça me rassure, je me demandais si je ne m'étais pas trompé de train.
« Salut Jean, dit-il en me serrant la main.
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