Souffle le vent

Souffle le vent, les jours s’envolent
Le temps, cet ennemi, nous vole
Emportant proches et amis
Ne faisant pas d’économie
La vie est une virée folle

Ah, revenir aux jours d’école
Quand nous n’étions qu’enfants frivoles
Mais ne rêvant rien à demi
Souffle le vent

Je ne suis plus qu’oiseau, je vole
Mais trop de nuages m’affolent
Pourraient les ans s’être endormis
Par miraculeuse alchimie
Du dieu du vent, si c’est Eole
Souffle le vent




Sur ton rivage

Sur ton rivage, côté sauvage
Garderais-tu encor l'image
Du soir quand nous deux, troubadours
Bien innocents, faisions l'amour
Dans la tempête, sur la plage ?

Nous n'avions pas peur des nuages
Et moins encore de l'orage
Ils étaient pour nous du velours
Sur ton rivage

Tous ces poèmes, toutes ces pages
Que tu me disais : des mirages ?
Non, je les relis tous les jours
A moi de te dire à mon tour
De toi j'aime rester l'otage
Sur ton rivage




Terminé

Terminé, mes rondeaux du soir
Et mes amis n'allez pas croire
Que je vais en écrire un autre
Suis en partance sur mon cotre
Et je vous dis à tous bonsoir

Prochainement j'aimerai voir
Vos délires et vos espoirs
Mais ce soir sous couette me vautre
Terminé

Je me suis offert une poire
Sirotée au bord de la Loire
Au restaurant « Les Bons Apôtres »
Mais ce nom n'étant pas des nôtres
Suis parti sans dire au revoir
Terminé