Trois rondeaux : Merci encore ; Pendant la nuit ; Je pleure d'écrire
Par BLS le mardi 14 juin 2016, 11 H 09 - Poésie - Lien permanent
Merci encore
Merci encore mes amis
Dès l'aurore et même la nuit
Vous venez me lire souvent
Et vos mots sont comme ce vent
Qui parfois souffle et nous sourit
La vie est une poésie
Elle raconte l'infini
En mots de travers, nos tourments
Merci encore
Elle est là, au bord de mon lit
L'infirmière, elle à qui je dis
Allez-y, oui, c'est le moment
De piquer. Jamais je ne mens
Je vous dis à bientôt, amis
Merci encore
Pendant la nuit
Pendant la nuit j'eus un éclair
De mots éclatant de lumières
Aux folles couleurs de l'amour
Il venait me prendre, vautour
Dont j'avais peur, petit, naguère
Il crachait des gouttes de verre
Décorées de fleurs printanières
Pourrai-je en boire tous les jours
Pendant la nuit ?
Ma poésie est la rivière
De mes larmes et de mystères
Dont je ne sais pas le discours
Mais nous aimer à notre tour
En rêverais ma vie entière
Pendant la nuit
Je pleure d'écrire
Pleure d'écrire des rondeaux
A vrai dire en ai plein le dos
Réponds-moi, fais-moi un sourire
Car je ne connais rien de pire
A part faire des ronds dans l'eau
Je t'attendais sur mon radeau
Chargé de bons vins, de Bordeaux
Sur la Garonne et sans rougir
Pleure d'écrire
Ces poèmes étaient cadeaux
Comme ta chanson de fado
Les écrivais pour ton plaisir
Pour t'aimer et notre avenir
Peut-être l'ancre ou le guindeau
Pleure d'écrire