En écuyer

En écuyer cavalcadour
Suis éphémère troubadour
Pour les rois et princes divers
J'aime leur adresser des vers
Ne sonnant pas comme tambours

Je suis poète certains jours
Ecrivant poèmes d'amour
Un peu l'été, un peu l'hiver
En écuyer

Mes vers ne sont pas calembours
Ils savent enchanter les cours
Je traverserai les rivières
Et je franchirai les frontières
Pour faire parfois troubadour
En écuyer




Et toi, l'ami

Et toi, l'ami, t'y mets ? Bravo
A la poésie en rondeaux
Mais là tu me fais trop d'honneur
Car ce n'est ni le jour ni l'heure
De m'envoyer si beau cadeau

La timidité, ce fléau
M'était tombée dessus très tôt
Et de ma vie fut mon malheur
Et toi l'ami ?

La poésie est un radeau
Pour garder le coeur hors de l'eau
Des filles, je n'en ai plus peur
Elles font encor mon bonheur
Et n'arrêteront pas si tôt
Et toi l'ami ?




Le vent souffle...

Le vent souffle des mots trésor
Ne reste donc pas nue dehors
Entre vite dans ta tanière
Prend ta belle plume d’hier
Pour m’écrire ses vers en or

Sache, le vent n’a jamais tort
Ecoute-le, encore, encore
Si tu entends « amour », espère,
Le vent souffle

Toujours l’amour est le plus fort
Sans lui, sans doute, serions morts
Tes vers auront tendre manière
Puis-je t’en faire la prière
Pour nous aimer en coeurs-à-corps
Le vent souffle