Accrocher une étoile au plafond de ma nuit ;
Attendre le réveil du berger de l'alpage
Et quand l'aube apparaît, quand le bruit se propage,
Fermer l'œil et laisser s'échapper les brebis.

J'accrocherai l'étoile aux fragments de ma vie,
L'éclaté de la fin dont j'écrirai les pages,
Ciselant les contours ainsi qu'un découpage
Éliminant frayeurs, embarras et ennuis.

La vie fut un étrange et douloureux voyage
Dont je désire voir l'issue comme un rivage
Où sur le sable fin je puis me reposer.

J'accrochais une étoile au plafond du sommeil,
La laissant me guider vers des lieux apaisés
Et la vis rougeoyante, éclatante, vermeille.