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LA PINCE D'OMAR

Ecriture de roman en live !

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lundi, avril 23 2007

Omar 6

- Tu te souviens vraiment plus où tu l'as trouvée ?
- Aucune idée. Tu sais, dans l'état que j'étais...
A priori, ça n'a pas beaucoup changé. Il hésite toujours entre vomir dans les lavabos ou dans la douche. Son énorme paluche me tend la pince.
- Tiens, tu peux me tenir ça ?

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mardi, avril 17 2007

Omar 5

Je récupère mes sacs sous les buissons du square des Ducs. Personne ne m'a vu. Du moins j'espère. A présent il faut très vite que je trouve un coin tranquille pour attendre l'ouverture du foyer. Je ne sais pas, je ne sais plus quoi faire, quoi penser. Elle a dû beaucoup saigner, l'avant de son costume était rouge sombre. Je l'ai surtout reconnue à la queue, en fait. J'ai mal au bide, un peu la gerbe tout de même. J'en ai vu des trucs pas propres mais une fille avec qui j'ai fait l'amour quelques heures plus tôt égorgée, il faut bien dire que ça, je ne connaissais pas et je n'avais pas envie de connaître.

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vendredi, avril 13 2007

Omar 4

En bas des escaliers, le majordome est au téléphone. Au moment où je passe devant lui, il m'arrête de la main tout en continuant d'écouter son interlocuteur. Je regarde son énorme paluche sur mon épaule. Je doute que celui-ci se laisse étaler aussi facilement que l'autre. Je pose mes affaires au sol et attends qu'il ait fini, non sans surveiller le bout du couloir et l'escalier d'où pourrait surgir le danger.

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mardi, avril 10 2007

Omar 3

Il me faut un certain temps avant de m'habituer à l'obscurité. Des lampes de chevet sont couvertes de tissus rouges et le décor qu'elles éclairent se détache à peine. Nous sommes dans un couloir, à la croisée de passages. Devant, une très grande pièce aux plafonds moulurés, meublée style Louis XVI, du peu que je puisse en juger.

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vendredi, avril 6 2007

Omar 2

A une heure du matin, rentrer au foyer est impossible, impensable. Madame Corroy me tirerait dessus au gros sel. Elle a été claire dès le début : A dix heures, tout le monde au lit !
Je suis en haut des marches, mon sac à l'épaule. Derrière moi, la porte en verre du commissariat claque et me fait sursauter.

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jeudi, avril 5 2007

Omar 1

Omar... je n'ai jamais su pourquoi mes parents avaient choisi ce prénom. Pour Omar Sharif ? En hommage à un jardinier ? Non, je suis né avant qu'une dame mal en point fasse de la calligraphie sur le mur de sa salle de bains. L'hypothèse la plus probable, c'est le rapprochement des peuples. En soixante-neuf, c'était le trip et mes parents, étudiants à l'époque, devaient suivre les mouvements de près.

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