Maux de plomb, mots de plumes, écrits de vie

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lundi, juin 1 2009

Réforme Amélioration Démocratie

Réforme Amélioration

       Démocratie

Si avoir l'idée de mettre en place une action d'amélioration d'un secteur de vie communautaire, est très honorable, il faut, pour que cette intention devienne  réalité , qu'elle soit mise en place dans le cadre d'une procédure de préparation indispensable.

Lorsqu’il y a besoin d'amélioration, dans un secteur, c’est qu’il  ne fonctionne pas de manière satisfaisante. CQFD

Avant  d’entreprendre une action d'amélioration, il est nécessaire de définir clairement la cause du défaut afin de pouvoir le combattre avec le moins d'erreur possible, et analyser  les conséquences que sa réduction va générer.

 Nos dirigeants ont toujours de bonnes et grandes idées, pour une meilleure société, c'est tant mieux, car s'ils sont dirigeants, ils le sont pour ça.

Mais dans la majorité des cas, le dirigeant initiateur, est très impatient de pouvoir passer à l'exécution de son idée, afin qu’elle lui procure la  notoriété méritée.

A cause de cette impatience bien naturelle, l'etude préliminaire, d'amélioration est faite rapidement dans un sens trop général.

Passer trop rapidement aux actions  avant d'avoir éliminé ou réduit les causes directes du mal ,est un peu mettre la charrue avant l'attelage.

De ce fait, la positivité escomptée  est plus longue à émettre des effets,   retardés par les défauts toujours en place.

Les bienfaits  obtenus avec retardement, prive  l'initiateur d’une reconnaissance méritée.

Le genre humain étant ce qu'il est, il y aura toujours dans toute société, des voix qui s élèveront contre une nouvelle idée.

 Non pas parce qu'elle ne semble pas bonne, mais parce qu'on estime qu'elle doit être modifiée, repensée, afin qu'elle ne soit pas trop ombrageuse. Il existe beaucoup d'autres raisons de combattre une idée.

. Quelques fois elle est combattue parce que gênante à la continuité de fonctionnements distributeurs de privilèges corporatifs, individuels, politiques, où syndicaux existant dans le fonctionnement de toute démocratie.

De ce fait et En rapport avec le type d’humanité , une pure démocratie n’est pas facilement gérable, car la liberté générée par son application, est  mal comprise, souvent  utilisée à freiner et a contester les tentatives d’améliorations entreprises par  la gérance , surtout lorsque les bénéficiaires  des avantages  démocratiques, utilisent la liberté pour provoquer la  déstabilisation de la  gérance trop entreprenante.

Platon disait que la démocratie était l’anarchie, aujourd’hui il dirait que la démocratie est Le nid de la  révolte.

De nombreux exemples de tentatives d’améliorations qui ont échoués avant terme  nous obligent a revoir quelque peu   notre idée axée sur la démocratie,créatrice de    l’égalité sociale . Car la fragilité démocratique face à la complexité contemporaine de la pensée humaine , nous porte  a croire qu’une gérance démocrate  a bien des chances , pour garder le pouvoir, d’avoir a durcir ses actions ,  à un moment ou à un autre, car il lui deviendra un jour, impossible de maintenir l’ordre et la sécurité sur le territoire.

Sans avoir   la volonté d’atteindre les actions d’une gérance dictatoriale, elle ,se trouvera  dans une situation telle qu’il ne lui sera plus possible de défendre les principes démocrates  pour lesquelles elle aura été mise en place. .Obligée, paradoxalement , de violer ou  réduire les libertés  pour préserver l'équilibre des institutions contre des éléments toujours en désaccord .

Ce genre d’humain contemporain auquel on a  tout appris sauf la  juste valeur intrinsèque  du mot liberté démocratique.

Le râleur toujours le premier à critiquer et à dénoncer des actions qu’il considère d’offices anti démocrates et liberticides, à qui il a lui  -même donné  naissance par  sa négativité permanente de ses pensées.

Où se trouve donc pour le genre humain contemporain, le juste milieu  d’un système de gouvernance équilibrée qui ne soit pas condamné  à  terminer en dictature. La question est posée.

La démocratie, ce principe qui fonctionne de  Gouvernés/Gouvernants , privilégit les droits et les devoirs.

La faiblesse, des le départ de nos démocraties. est que  les  gérance choisissent le moyen le plus   facile, c’est a dire faire bénéficier des  droits avant d’obtenir le respect des devoirs, cela renforce et déséquilibre les deux   courants démocrates qui se positionnent alors   en situation  conflictuelle, entre elles d’ou     ne  jaillit jamais la  lumière.

 La démocratie, dans ce cas perd ses valeurs   avec gérance paralysée.

La réelle  démocratie est celle qui donne la possibilité à la gérance  d’agir  avec l’appui des positivités de chacun de ses  courants, et le soutien d’une population  érudite qui  ne  fait plus de la liberté   l'arme de la contestation, réductrice d’harmonie  et génératrice de  violence.

 Une démocratie ne peut avancer qu’avec l’aide d’une forte  productive opposition,  car si cette opposition se base uniquement sur les cotés négatifs de l’homme,elle ne peut que déstabiliser une démocratie dans  laquelle chaque individu doit lutter contre ses cotés négatifs au profit des  positifs qu‘il possède.

  Ce n’est pas en cultivant son sens critique que l’homme moderne  pourra construire pour le bien commun, dans  lequel aucune parcelle d’intérêt individuel n’est possible.

  Le bien commun doit répondre à un rapport qualité/prix supportable par l’ensemble, obtenu grâce à une  relation  positive des deux axes démocratiques qui  seule donne la lumière. Lorsque cette relation est polémique,  basée sur la seule critique, elle ne peut produire que l’obscurité.

Comment  croire qu’un individu contemporain, materialiste jusqu’aux bouts des ongles, dépourvu d’un minimum de libre spiritualité, n’ayant pour objectif que de prendre une position , puisse avoir en tête autre chose qu’une élimination  a effectuer avant de passer aux actions collectives imposées par la prise du poste ?. Cette action ne représente aucune   valeur pour la démocratie.

  Une opposition forte est celle qui sait  maitriser sa critique pour qu’elle soit  constructive court terme.

Si une erreur  d’action est constatée l’opposition doit  reconnaitre sa part de résponsabilité, celle  d’avoir oublié son devoir de participation positive, car  l’erreur n’est possible que dans le cas d’une   défficience de  débat public ne possédant plus assez d’échanges en aller et retour entre  pratique et  délibération.

Il est necessaire de revenir quelque peu sur le sujet de la neutre instruction collective afin qu’une  démocratie puisse posseder une forte éfficience à l’aide  de managers ayant éffectues un minimum  d’humanites classiques .

Une neutre instruction est réellement indispensablep our faire évoluer la pensée contemporaine de l’homme, vers le retour à l’originel  équilibre, entre un neutre et libre spirituel intérieur, et un raisonnable et libre  matériel extérieur.

En définitive toute démocratie  ne peux fonctionner qu’avec un parfait équilibre, sinon, avec le temps elle devient une dangereuse dictature.

vendredi, novembre 30 2007

irreversible mondialisation

Mondialisation

La marche en avant de la mondialisation des ressources, est devenue un fait irreversible de nos jours, car elle prend son origine dans l'évolution de l'humanité que rien ni personne ne peut empecher. La gestion communautaire des ressources qui etait d'antan locale, à été modifiée pour devenir régionale,puis nationale ,et poser aujourd'hui le probleme de sa mondialisation que d'aucun ont du mal a accepter. Cette gestion devenue mondiale ,est le produit de la marche en avant de l'humanité ,qui est à l'origine de la rapidité et de la fréquence des échanges sur des distances de plus en plus grandes, l'amélioration des facilités de déplacement toujours plus rapide, et développé des systemes de communication en constante progression. Ces avancées seraient bénefiques pour un système planetaire de distribution des ressources, , si celui de la gestion de la mondialisation était normal. Notre planète est devenue un seul ensemble, qui devrait representer un facteur de paix, particulièrement en ce qui concerne l'équitable distribution des ressources. Ce n'est malheureusement cela ne peut pas être le cas ,puisque nous ne savons pas maitriser cette necessaire mondialisation . Elle est pourtant irreversible puisque génerée par la marche de l'humanité. Ne pas l'accepter, vouloir la contrer ,ou la freiner, ou pire encore la museler ,est contraire à toute logique. Par contre contribuer a l'amélioration de sa gestion devient un impérieux devoir pour chacune des nations de la planete. Depuis plusieurs siecles cette gestion des ressources à toujours dépendu de la production, ce qui semble à priori tres normal, mais qu'aujourd'hui la production soit devenue imperativement dépendante de la consommation est une aberration, car en vertu de ce principe, on en est arrivé a considérer que pour posseder une bonne économie, il faut tout d'abord augmenter la consommation ,qui seule, nous le pensons, permet d'accroitre la production, donc l'économie. Cette vue globale aboutit à un résultat tout a fait contraire à une recherche d'un mieux- être social que devrait procurer la mondialisation. Grossir artificiellement la consommation avec les moyens que l'on connait, publicité, credits faciles établis sur le seul interêt financier plutôt que sur une volonté d'amélioration sociale, ,produisent un resultat tout à fait éphemère.Ces moyens artificiels au lieu de génerer le bien-être conduisent rapidement à créer la division des populations .

Celle qui pourra consommer plus ,et celle qui ne le pourra pas.

De plus cette surconsommation imposée ,va générer des envies nouvelles artificielles qui se transformeront rapidement en besoins supplementaires qui à leur tour créeront jalousies, insatisfaction et désequilibre social.

Pour que la mondialisation soit un jour acceptée de tous , en produisant le bien-être de chacun ,il faut commencer à apprendre à  la  gérér en réadaptant l'économie pour qu'elle reponde aux besoins normaux de vie .Agir pour que la masse économique ne soit plus virtuelle comme cela est le cas à cause de son permanent controle  par la haute finance, qui l'utilise non pas  à  des objectifs sociaux, mais pour réaliser d'enormes profits qui tiennent de moins en moins compte que ces profits creusent un énorme écart entre ceux dits riches et ceux qui le sont moins.

Une bonne gestion de la mondialisation sous ses differents aspects, agricole, hydraulique,energetique, protection environnementale serait a même de procurer à chaque pays la possibilité de nourrir normalement sa population en lui provurant largement le suffisant pour le bien - vivre qui est le droit naturel incontesté de chaque homme. Mener a bien un tel programme n'est pas aisé car il s'agit de modifier une manière générale de penser pour faire en sorte que l'homme n'accepte plus d'être l'instrument de sa propre economie comme c'est le cas aujourd'hui.

Gérard Henry Barrau 11/ 2007

vendredi, octobre 19 2007

Courte Histoire s o s (justice suite)

couverture d'assurance par deux fois refusée même apres jugement favorable en instance

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dimanche, octobre 7 2007

le temps

la reelle valeur du temps tout au long d'une vie moderne effets sur l'homme suivant ll'nterpretation de la valeur qui lui est donnée.

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vendredi, juillet 13 2007

construire sa vie

CONSTRUIRE SA VIE

Je trouve plus aisé de prendre la plume pour te dire sur papier, tout ce que j’aurais préféré te dire de vive voix, mais je ne veux pas prendre le risque d’une intonation, qui soit interprétée aux antipodes de ce qu’elle veut exprimer. Je veux en débutant cette rédaction , te dire que la vie n’est pas ce que tu m’as annoncé . Si tu le veux bien, au contraire, ma lettre est destinée à te prouver que la vie est celle que la femme que tu es saura modeler. Tu n’as pas demandé à naître, moi non plus, personne n’a jamais demandé à venir au monde, cela est une vérité universelle.

Ma mère m’a fait le cadeau de la vie

. Au début, je considérais que ce cadeau était quelque peu empoisonné, car il fallait se battre, souffrir, se défendre dans cette société des hommes, mise en place par d’autres que moi, avec lesquels je ne pouvais être en accord, pourtant j’ai avancé en trébuchant, en m’étouffant de rage quelques fois. Contre les autres, contre moi , bref, j’ai avancé, pour enfin me rendre compte que cette vie donnée par ma mère était une chose difforme, pas encore modelée, pas façonnée, rugueuse, une chose qu’il fallait travailler pour pouvoir l’aimer comme je voulais qu’elle soit.

A partir de ce moment j’ai compris que je n’étais pas le locataire de ma vie, mais son maçon, son constructeur, son maître d’œuvre .

Pour être plus clair, à la naissance, le bébé est locataire d’une vie dont on lui fait le cadeau. Tout au long de son enfance on lui apprend à maçonner cette vie, à la modeler pour en arrondir les angles vifs.

Après 18 ans il en  devient le conducteur, le gérant pour en devenir le maître , heureux où malheureux suivant les routes qu’il aura choisi.

Lorsque tu construis , tu le fais à ton idée, pas à celle des autres, ni, à celle que l’étranger voudrait te faire admettre, tu construis pour être satisfait de ton œuvre. Cette longue tirade, pour te dire que si ta vie t’appartient, elle se modifie dans le sens que tu lui donnes, c’est toi qui lui apporte les modifications qui font d’elle ce que tu as voulu qu’elle soit.

En  utilisant les moyens  à ta disposition

. Mais il y a des périodes où ces moyens font défaut . C’est peut être le cas, mais la vie demande a ce que tu ne

 perdes pas courage, même si tu trébuches, si tu es bléssé, si tu es à terre tu dois te relever  sans te décourager, continuer à te battre pour que ta vie avance et récolte l’amour pour lequel  tes éfforts auront semé les graines.

Je fini avec toi qui n’as pas demandé a venir au monde, tu te bats pour cette vie , à une époque pas très facile, pendant laquelle chaque individu que tu rencontres, traîne derrière lui une batterie de vieilles casseroles qui font un bruit infernal, Mais cette vie ne doit pas te faire peur, elle est encore un bébé, façonnes la à ton idée sans la détruire., il n’y a que TOI qui puisse faire cela, ne comptes sur personne d’autre, c’est toi et toi seul qui doit agir .

Combien d’embûches tu trouves sur ta route !! C’est incroyable ! Elles te cherchent ! elles semblent  infranchissables, tu peines, tu as de gros chagrins que ta jeunesse croit inguérissables, tu te révoltes, tu t’isoles et pour finir tu te culpabilise  de ne pas obtenir ce que tu désires .

Même si tu souffres de désillusions ta vie n’est pas la responsable ,tu ne peux lui faire regler les factures de tes difficultes au contraire elle compte sur ton courage face aux petits moyens à ta disposition

Pour finir je te souhaite d’être heureux, libre avec toi-même, avec les autres, jamais esclave de tes envies où de celles de tes voisins, heureux avec la vie qui est la tienne sois son proprietaire, non son locataire et tout ira bien.

vendredi, avril 13 2007

Lettre ouverte d'un senior à un junior

Nous venons d’entamer le deuxième millénaire, qui promet d’être aussi haletant, sinon plus que le précédent qui nous a pourtant bien secoué, avec ses trains qui fonctionnent à 550 Kms à l’heure, ses circuits d’autoroutes qui donnent une envie permanente de bouger, la pilule qui nous permet de nous lâcher au bon moment, les cartes de crédit qui améliorent l’argent de poche, mais creusent des trous surprenants à la banque. On a eu la chance d’assister à une promenade sur la lune, nous avons été témoins des effets de l’explosion d’une bombe atomique, un téléphone si petit qu’il se perd dans le fond de nos poches,,une télévision qui bouscule notre intimité, des améliorations sociales si importantes que, les maris peuvent enfin se reposer des couches de leurs femmes ! Un vent de gaieté qui espère devenir cyclone. Bref, trop de bienfaits au cours de ce millénaire qui possède son contraire. On ne peut pas dire que tout baigne dans l’huile et que les Seniors que nous sommes n’ont jamais fait d’erreur. Il est nécessaire pour la rédaction de cette lettre de souligner ce qui semble ne pas fonctionner parfaitement dans une situation générale que nous te laissons en héritage. Ceux qui sont au crépuscule de la vie qui est celui des bilans reconnaissent qu’a cause de leurs erreurs passées, l’héritage laissé n’est pas aussi brillant. Cette situation te permettra peut-être d’éviter nos erreurs qui ont dévalorisé ton héritage afin que le prochain millénaire soit celui l’harmonie et du bonheur.

Si les seniors que nous sommes ont fait des erreurs, cela a été la faute d’un manque de clairvoyance gonflée d’une incroyable juvénile confiance atteignant le déraisonnable. Notre manque de clairvoyance peut être imagée par notre candide attitude à proximité des urnes. Nous avons basé nos opinions citoyennes, sur la suprématie d’une érudition surfaite minoritaire, d’une élite qui n’est jamais que sectorielle limitée, contre celle de l’expérience générale de la vie, détenue par le plus grand nombre. Nous pensions sincèrement agir dans le bon sens, en buvant comme petit lait les beaux discours appris sur les bancs des grandes écoles. Le problème est que nous avons été longs à nous rendre compte de notre erreur. Il nous a été difficile d’admettre que l’érudition, le savoir, obtenus dans un seul secteur de connaissance, n’est rien si ce savoir est contrarié par une méconnaissance de la vie courante. Nous nous rendons compte aujourd’hui, que si nous avions été moins crédules, nous aurions pu prévoir que le système de répartition des retraites, mis en place aux forceps par idéologie politique plutôt que sociale, serait un jour moribond avec l’allongement de la vie, ce bienfait procuré par les avancées de la science. Tu assistes donc à de nombreux problèmes sociaux pour lesquels, toi, qui représentes le futur, peux demander des comptes. Il y a d’autres raisons d’ordre social qui font qu’un volcan est en permanence prêt à l’éruption dans le secteur social, que nous avons tenté d’étouffer par de toutes petites mesures prises dans l’urgence sans penser aux conséquences futures que causeront notre manque d’aptitude à la gestion politico-sociale. Un exemple entre autres est la mobilisation en masse, dans nos armées, de tirailleurs, africains, algériens, marocains et autres, qui sont morts pour notre pays, dont les enfants, ont de ce fait, le droit, de se dire français au même titre que le nébuleux descendant de gaulois. Ces orphelins de guerre tentent aujourd’hui de survivre dans des cités devenues ghetto. Rien n’a été prévu et entrepris, pour éviter le violent malaise de cette jeunesse que nous subissons,en partie à cause d’un manque de clairvoyance flagrant .Et du même manque chez nos grands bâtisseurs, qui ont construit ces vastes citées béton dans l’urgence plus financière que sociale,en oubliant ou ignorant que la concentration humaine, provoque la tension qui se transforme en agressivité,lorsqu’elle est alimentée par un mal vivre général. Nous n’avons pas tenté de réagir ? Si nous avons contesté, en commettant une nouvelle grossière erreur. Après 1914 et 1940 nous avons eut quelques doutes prouvés sur le manque de prévoyance long terme de notre érudition. Nous avons fait appel à de puissantes cordes vocales afin de nous faire entendre. Cela a représenté l’effondrement de nos espoirs car nous avons obtenu comme résultats rapides,des grèves sans fin qui ont provoqué de nombreuses faillites, générant des pertes de postes en nombre insupportable qui sont venus grossir l’ appauvrissement social, déjà produit par les guerres pas évitées. On a cherché les causes du mal français dans des neurones ayant perdu leur liberté reconnaissant la grogne, mais en cherchant l’origine partout sauf là ou elle se trouve.

Si la lecture de cette lettre te donne le cafard, tel n’est pas son objectif, elle est destinée à t’imager la situation dans laquelle nous nous trouvons, le pourquoi d’un tel malaise, afin que bien informé tu ne te laisse pas convaincre par des cordes vocales trop développées, ou une érudition de façade qui ne sait pas mieux construire que les premières, qui démolissent pas mal, avec un marteau piqueur nommé contestation. Tu connais l'histoire de ce général victorieux, tout fier de faire défiler les lambeaux de son armée sur les ruines du pays qu’il vient de conquérir .Cela est le principe des grosses voix qui savent se vanter lorsqu’un acquit est obtenu, en se gardant bien de mettre en avant les ruines qu’il a provoqué. Nous les Seniors, nous ne sommes pas très fiers de te laisser une telle situation, mais nous te faisons confiance, ta jeune énergie saura bien construire dans la joie de vivre et dans le respect de la liberté. Ne te laisse pas gagner par une béate crédulité dont le réveil est douloureux. Ne perds jamais de vue que tout homme doit tout d’abord être un saint avant de prétendre vouloir faire une politique qui soit capable de procurer le bonheur dans l’harmonie communautaire. En ce début de millénaire, mon cher junior, c’est un défi, que nous te proposons de relever. FAIRE MIEUX que nous.